La prière est l’âme de la mission ! (Pape François)
« Chers frères et sœurs, pour la Journée Mondiale des Missions de cette année, j’ai choisi un thème qui s’inspire du récit des disciples d’Emmaüs, dans l’Évangile de Luc (cf. 24, 13-35) : “Des cœurs brûlants, des pieds en marche ”. Ces deux disciples sont troublés et déçus, mais la rencontre avec le Christ dans la Parole et dans le Pain rompu a allumé en eux l’enthousiasme de se remettre en route pour Jérusalem et d’annoncer que le Seigneur est vraiment ressuscité.Dans le récit évangélique, nous saisissons la transformation des disciples à partir de quelques images suggestives : des cœurs brûlants pour les Écritures expliquées par Jésus, des yeux ouverts afin de le reconnaître et, comme point culminant, des pieds en marche. En méditant sur ces trois aspects qui dessinent l’itinéraire des disciples missionnaires, nous pouvons renouveler notre zèle pour l’évangélisation dans le monde d’aujourd’hui. » (Extrait du message du Saint-Père pour ce dimanche des missions 22 octobre 2023)
Vous le voyez, frères et sœurs, ce jour 22 octobre 2023, nous célébrons la Journée Missionnaire Mondiale et faisons mémoire d’un grand Pape missionnaire, Saint Jean-Paul II. Qu’il intercède pour nous !

Le Pape Pie XI crée la Journée Missionnaire Mondiale en 1926 ; cette année nous sommes à la 97ème édition de sa célébration ce jour. Après avoir célébré cette journée des missions dans certains diocèses, mon équipe et moi avons choisi le diocèse de Kandi pour y vivre l’édition 2023, comme tous mes collègues, directeurs nationaux des OPM, qui dans le monde entier, au moins dans plus de 144 pays, célèbrent cette même journée. Le Pape, en fait, en instaurant cette journée, ne faisait que reprendre l’intuition initiale d’une jeune lyonnaise Pauline Jaricot dont le slogan de collecte est : « de la part de tous selon les possibilités à tous selon les nécessités »
Qui est cette Pauline Jaricot ? La Bienheureuse Pauline Jaricot a initié le groupe « Les Dames Réparatrices du cœur de Jésus méconnu et méprisé », à la suite d’un appel intérieur en 1817, elle décide d’aider les pauvres et ceux qui souffrent. Pour cela Pauline recrute parmi les ouvrières de son quartier, des jeunes filles partageant son enthousiasme.
Je saisis l’occasion, depuis cette cathédrale de Kandi pour exprimer mes salutations filiales à nos Pères les évêques, actuellement en visite Ad limina apostolorum autour du Saint-Père à Rome, nos Pères évêques, premiers responsables de la Pastorale missionnaire de leur Eglise particulière, saluer et remercier tous les directeurs diocésains et collaborateurs des OPM, les secrétaires de l’Enfance Missionnaire qui à l’instant même célèbrent à l’instar de l’équipe nationale cette journée.
D’ailleurs, le Pape François nous rappelle constamment la centralité de la prière par rapport à l’Eglise et à sa mission. La prière est l’âme de la mission. C’est grâce à la prière que le disciple missionnaire s‘inclut dans le besoin du salut qu’il est appelé à annoncer.
Les animations missionnaires prévues à la sortie de cette messe vous diront plus qui est cette brave dame devenue la Bienheureuse c Pauline Jaricot ?
Elles se feront, ces animations missionnaires, par l’équipe des OPM qui m’accompagne :
-la révérende Sr Micheline TOWANOU, ocpsp, Secrétaire nationale de l’Enfance Missionnaire qui nous donnera à la postcommunion un avant-goût de l’animation missionnaire dehors,
-nos amies missionnaires colombiennes et filles d’une famille missionnaire à Calli (Colombie) :
*Sandra Hidaly LEIVA PEMBERTHY,
*Carmen Dalila LEIVA PEMBERTHY, buena llegada a ustedes y buena mission en el norte de nuestro pais, Gracias por todo !
-monsieur Bienvenu ADJOMALE, notre chargé de liaisons.
Et il me vient à l’esprit un chant missionnaire d’une chorale de grande renommée de la Côte-d’Ivoire : « Rendons grâce au Seigneur, il est celui qui a fait des merveilles pour nous. Jésus, le Seigneur a envoyé des missionnaires ! »
Oui ! Jésus, le Seigneur a envoyé Mgr Clet FELIHO pour son peuple de Kandi depuis 23 ans et le soutient dans sa mission ; Jésus, le Seigneur a envoyé les Pères Karl GONGO, Arnaud BIDOUZO et leurs collaborateurs pour son peuple de la cathédrale de Kandi…
Oui Jésus, le Seigneur a envoyé le Père Aurel DJIDONOU, notre Secrétaire diocésain de l’Enfance missionnaire et agissant à la fois au nom de l’évêque et assumant l’intérim du directeur diocésain des OPM dans les organisations et programmations avant, pendant et après la célébration de cette journée des missions.
Jésus le Seigneur a envoyé les différents instituts religieux ici présents ; soyez salués et remerciés, chers religieux et religieuses.
Sincères mercis à Son Excellence Mgr Clet, au Vicaire général, le Père Bertin VIHOUEGNI, et au curé de cette paroisse cathédrale, le Père Karl et à vous tous fidèles de la cathédrale ND du Mont Carmel pour l’accueil, et pour avoir accepté le projet de la célébration de cette journée des missions ici à Kandi sur votre paroisse.
Pour en revenir aux textes de ce jour.
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »
Je suis tenté de dire en guise de provocation : « Rendez aux OPM ce qui est aux OPM, et à Dieu auteur des missions, ce qui est Dieu » Et je vous entend raisonner en vous-mêmes : ce qui est aux OPM ce sont les quêtes impérées de ce jour et les divers dons pour la mission ; et vous avez raison de penser cela ; par contre ce qui est d’abord aux OPM et qu’on doit leur rendre, ce sont d’abord les prières pour la mission, les moyens suivront après !
César est l’un des titres des empereurs romains, les situant dans la continuité de Jules César c’est-à-dire Gaius Julius Caesarius ; Caesarius qui signifie ‘coupeur’ en latin et ferait référence à la naissance de son ancêtre par césarienne ; le plus reconnu des empereurs pour avoir bien appliqué les lois de la République, la démocratie avec les sénateurs est Augustus Caesar : « En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre » (Lc2, 1 naissance du Christ)César Auguste est donc différent de Jules César, qui, avant lu,i fut sanctionné de « dictateur à vie »
En ce qui concerne le nom de César, on pense que tous les empereurs sont rattachés à César Auguste par le sang.
Chose curieuse : Jésus ne répond pas à la question posée ; quand on lui parlait de l’empereur César de Rome, lui payer l’impôt ? Jésus, lui parle de droits de Dieu. Sa réponse n’est pas de nature très élégante puisqu’elle n’élude pas la question posée.
A la demande-piège qui lui est faite, Jésus répond : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »
Les adversaires de Jésus tendaient un piège politique ; question concertée par deux partis souvent opposés : disciples de pharisiens et partisans d’Hérode.
Quelle que soit la nature de la réponse qu’il donnera, il lui sera très difficile de se sortir d’affaire. S’il avait soutenu qu’on devait payer le tribut aux envahisseurs et oppresseurs romains, il se serait mis à dos le peuple juif opprimé ; par contre s’il disait de ne pas payer, il serait déclaré opposant farouche au pouvoir des Romains. Et que fait-on souvent des opposants ? Ils sont matés, réduits au silence des cachots ou alors ils sont éliminés pour qu’ils se taisent à jamais.
« Montrez-moi la monnaie de l’impôt… » dit Jésus. On sait que la circulation d’une monnaie est toujours liée au périmètre ou territoire de la juridiction du Prince régnant.
La réponse de Jésus contient deux affirmations :
« Rendez à César ce qui est à César… » Dans cette première partie de la réponse, on peut conclure ceci : il faut payer l’impôt. Fidèle à la perspective biblique : tout pouvoir vient de Dieu :
« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » (1 Timothée 2, 1-2)
« Jésus répondit à Pilate : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. C’est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché » (Jn 19,11).
Pour Jésus, la cité terrestre doit être gérée et l’impôt est nécessaire : lui-même Jésus l’a payé avec Pierre (Episode de la pièce dans la bouche d’un poisson, Mt 17,24-27) Les chrétiens de tous les temps se trouvent confrontés à ce problème : l’Etat et Dieu, qui servir ?
Le concile Vatican II dans sa Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps (Gaudium et Spes n : 43 a recommandé aux chrétiens de remplir leurs devoirs civiques. « Le Concile exhorte les chrétiens, citoyens de l’une et de l’autre cité, à remplir avec zèle et fidélité leurs tâches terrestres, en se laissant conduire par l’esprit de l’Évangile. »
Que signifie alors « …donner à César… » qu’est-ce-qui est à César comme créature si tout est à Dieu ? Celui qui donne à Dieu ce qui est à Dieu sait donner à César ce qui lui revient. Ce qui est de Dieu, c’est la liberté de ses fils et filles et l’amour du frère et de la sœur.
Jésus a ‘désacralisé’ l’Etat et pour lui César n’est que César, il n’est pas Dieu, pas au-dessus de Dieu ; il est créature et Dieu peut se servir de lui comme le potier se sert de l’agile, et l’artisan, des ciseaux.
L’Eglise reconnaît l’indépendance et la laïcité de l’Etat mais se pose comme le levain et le sel évangélique des béatitudes.
D’ailleurs dans la 1ère lecture de ce 29ème dimanche du Temps ordinaire A, il est question du roi païen Cyrus couronné roi de Perse en 559 av. J. -C., (Cyrus II n’était autre qu’un simple chef tribal du peuple Parsua, installé dans le sud de l’actuel Iran. Dernier dirigeant de la dynastie des Achéménides, Cyrus hérita d’un royaume qui était un État vassal d’un empire mède plus puissant situé au nord)
Les Grecs le connaissent comme un grand conquérant et un modèle de roi sage, magnanime envers les vaincus. On comprend alors pour quoi la Bible hébraïque l’a également érigé en modèle, lui attribuant la décision de laisser les Juifs retourner en Judée pour reconstruire le temple de Jérusalem. Il est présenté comme quelqu’un qui fait l’œuvre de Dieu sans le connaître : bâtir Jérusalem.
Dans la 2ème partie de la phrase c’est-à-dire : « …et à Dieu ce qui est à Dieu », on comprend que l’Etat n’a pas tous les droits ; et l’homme est créé par Dieu et est destiné à vivre sous le regard de Dieu. Aussi importante qu’est la politique, elle n’est pas la fin de l’homme. Si César a pu imprimer son image sur les monnaies qu’il faut lui rendre, combien plus l’homme fait, créé à l’image de Dieu doit-il refléter l’amour de Dieu au milieu des frères et sœurs en humanité ? Combien le baptisé missionnaire marqué par le caractère indélébile doit-il appartenir à Dieu comme une éternelle offrande à sa gloire !
Constatons ensemble :
-là où Dieu n’est pas respecté, l’homme n’a pas de dignité,
-quand le pouvoir d’Etat n’a de compte à rendre à personne, il écrase l’homme, ses citoyens, et en fait des sujets taillables et corvéables à merci.
-les sociétés sans Dieu sont aussi dramatiquement inhumaines ; dans l’application de l’idéologie marxiste, nous assistons à des vagues de persécutions contre l’Eglise, les écoles catholiques, lieux de cultes (fermés) (il fut un temps nous l’avons vécu ici aussi dans notre pays sous la Révolution marxiste-léniniste des années 1972 à 1990)
Pensons ici, mes frères et sœur, aux églises du silence et aux missionnaires persécutés et aux bords du découragement : :« J’exprime ma proximité dans le Christ à tous les missionnaires du monde, en particulier à ceux qui traversent une période difficile » dit le Pape François dans le message de ce dimanche des missions.
Jésus veut nous apprendre que Dieu doit être le premier servi ! César et sa Respubblica (littéralement Chose publique, République), bien que puissants demeurent passagers, éphémères ; seul Dieu demeure ! Eternel des Armées ! Yahvé Sabbaoth !
« O Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand par toute la terre ! Qu’est que l’homme pour que tu penses à lui… » (Ps 8)
Aujourd’hui, Journée Missionnaire Mondiale et donc de la Propagation de la Foi, quelque chose manquerait si on ne mettait pas en valeur le travail hautement missionnaire des catéchistes, hommes et femmes (que les catéchistes qui seront envoyés en mission au cours de cette messe se lèvent pour la visibilité du peuple !) ; merci pour la foi que vous répandez, que vous propagez, comme disciples-missionnaires dans le bénévolat.
Merci de supporter parfois des injustices, des accusations graves à votre endroit surtout à l’approche des sacrements de la part de vos catéchumènes et même de leurs parents lorsque leurs progénitures sont recalées dans la réception de tels ou tels sacrements.
Laissez-moi vous dire ceci : vous êtes précieux aux yeux de l’Eglise pour les services que vous rendez à vos communautés et que nul ne peut rémunérer
Voici ce que dit Mgr Antoine SABI BIO, évêque de Natitingou à vote sujet :
« Si les missionnaires ont réussi leur mission dans ce diocèse, c’est, entre autres, grâce à la participation dynamique des catéchistes. Dans un diocèse vaste comme le nôtre avec des pistes généralement impraticables, il y a des moments où les prêtres n’arrivent pas à accéder aux villages parce qu’il y a, par exemple, des fleuves sans ponts. Dans ce contexte-là, les catéchistes qui sont sur place avec la population nous sont d’un grand secours. Conscients de cet enjeu, nous avons un centre catéchétique où nous leur donnons une formation spirituelle, intellectuelle, pastorale et missionnaire. » (In La Croix Africa à l’occasion des 80 ans du diocèse de Natitingou et des 30 ans de vie sacerdotale du prélat)
« Sans rien enlever à la mission propre de l’Évêque qui est d’être le premier catéchiste de son diocèse, avec son presbyterium qui partage avec lui la même charge pastorale, ni à la responsabilité particulière des parents à l’égard de la formation chrétienne de leurs enfants (cf. CIC c. 774 §2 ; CCEO c. 618), il est nécessaire de reconnaître la présence de laïcs qui, en vertu de leur baptême, se sentent appelés à collaborer au service de la catéchèse (cf. CIC c. 225 ; CCEO c. 401, 406). Cette présence devient encore plus urgente de nos jours en raison de la prise de conscience renouvelée de l’évangélisation dans le monde contemporain (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, nn. 163-168), et en raison de l’émergence d’une culture globalisée (cf. Lett. enc. Fratelli tutti, n. 100. 138), qui exige une rencontre authentique avec les jeunes générations, sans oublier la nécessité de méthodologies et d’outils créatifs qui rendent l’annonce de l’Évangile compatible avec la transformation missionnaire que l’Église a entreprise. Fidélité au passé et responsabilité pour le présent sont les conditions indispensables pour que l’Église puisse accomplir sa mission dans le monde » (Lettre apostolique sous la forme de « Motu proprio » Antiquum ministerium du Souverain Pontife François établissant le ministère de catéchiste)
Par ailleurs, « La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun. (…) Aussi parmi eux nul n’était dans le besoin ; car tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le déposaient aux pieds des apôtres. On distribuait alors à chacun suivant ses besoins » (Ac 4, 32.34-35).
La quête de cette journée dimanche des Missions est versée aux fonds universel de solidarité. Le Fonds Universel de Solidarité est la somme totale de toutes les offrandes reçues à travers le monde pour les besoins missionnaires de l’Eglise universelle. C’est un acte missionnaire car elle permet à l’Eglise de vivre, d’assurer sa croissance dans le monde et de favoriser l’annonce de l’Evangile. Voilà pourquoi nous sommes invités à participer à cette mission de l’Eglise universelle.
Les OPM-BENIN développent une grande solidarité avec les autres Eglises du monde pour la mission d’évangélisation par la prière et le partage.
Pour 2022, notre pays a envoyé une somme de 63 390 264 CFA millions tandis qu’une Eglise sœur de notre sous-région a envoyé à Rome plus 530 millions, quel fossé ! Il nous faut redoubler d’efforts à commencer par cette cathédrale de Kandi. Voici à quoi sont destinées les quêtes impérées et les enveloppes de dons, appelées ‘sou de Pauline’
Les OPM à Rome nous soutiennent à travers :
-Constructions d’églises, des chapelles, de presbytères, des couvents ou maisons religieuses…
-Rénovation et agrandissement d’églises,
-Constructions de salles paroissiales, salles de réunions,
-Aménagement de locaux pour la catéchèse ou salles de catéchèse,
-Formations des catéchistes dans l’achat des matériaux didactiques,
-Achat de moyens de transport pour les missionnaires,
-Ressources pour les médias (Radio, TV…catholiques)
-Animations missionnaires pour enfants et adolescents,
-Aide aux foyers, internats, centres nutritionnels pour enfants, orphelinats,
-Soutien financier dans nos séminaires petits et grands…
L’image des “pieds en marche” nous rappelle une fois encore la validité permanente de la missio ad gentes, la mission, donnée à l’Église par le Seigneur ressuscité, d’évangéliser toute personne et tout peuple jusqu’aux extrémités de la terre. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité blessée par tant d’injustices, de divisions et de guerres (Ukraine-Russie, Israël-Hamas, deux généraux du Soudan…sans oublier la ‘grande sœur’ de toutes les guerres en Afrique : Kivu, Goma, Béni…en RDC, a besoin de la Bonne Nouvelle de la paix et du salut dans le Christ. Je saisis donc cette occasion pour réaffirmer que « tous ont le droit de recevoir l’Évangile »
L’urgence de l’action missionnaire de l’Église implique naturellement une coopération missionnaire toujours plus étroite de tous ses membres à tous les niveaux. C’est un objectif essentiel du parcours synodal que l’Église est en train d’accomplir avec les mots-clés communion, participation, mission.
Avec Jésus et sa Sainte Mère, soyons tous missionnaires !
Père Cosme-Tayéwo ADJOMALE, Directeur national des OPM

