Chers lecteurs, merci d’avoir choisi nos canaux de communication. Le Samedi 08 mai 2021, la cellule de communication des OPM BÉNIN a eu la joie d’accueillir l’aumônier de l’Enfance Missionnaire du Diocèse de Cotonou. À travers l’entretien, nous notons son désir de travailler pour la complète mission de l’œuvre de l’Enface Missionnaire. Voici ses propos recueillis pour vous.
Cellule de Communication Opm /Bénin : Bonjour mon Père. Merci d’avoir accepté répondre à nos différentes questions malgré votre agenda vraiment serré. Veuillez-vous présenter afin que nos lecteurs vous connaissent.
Père Bertrand TOMETIN KOSSOUKPE : Merci de m’avoir contacté pour ce rendez-vous de partage. Je suis le Père Bertrand, actuel aumônier diocésain de l’Enfance Missionnaire dans l’archidiocèse de Cotonou, ministère que j’exerce depuis bientôt six ans. Je voudrais rendre grâce à Dieu qui m’a donné l’opportunité de ce ministère et remercier mon Évêque qui m’a nommé à l’aumônerie de l’Enfance Missionnaire, parce qu’au contact des enfants j’ai beaucoup appris ; c’est une autre école.
Cellule de Communication Opm /Bénin : Plus la renommée est grande, plus la tâche devient difficile. L’Enfance Missionnaire est l’œuvre la plus connue dans votre diocèse. Quels sont les moyens pris pour ne pas laisser place aux insuffisances ?
Père Bertrand TOMETIN KOSSOUKPE : Toute la gloire est au Seigneur qui a donné à l’Enfance Missionnaire à Cotonou de grands pasteurs qui ont su insuffler l’esprit missionnaire à cette œuvre. En Décembre 2020, nous avons fêté les noces d’argent de la vie de la Sainte Enfance à Cotonou et nous bénissons le Seigneur Maître du temps et de l’histoire pour son amour pour nous. L’Enfance Missionnaire est connue à Cotonou d’abord parce que c’est une œuvre des enfants pour les enfants et par les enfants. Et comme les enfants constituent une couche vulnérable et inoffensive, beaucoup ont plus de facilité à s’occuper d’eux. L’animateur missionnaire, la sœur conseillère et l’aumônier ont donc juste un rôle d’accompagnement à travers des structures et organisations bien définies et un discernement pointu pour déceler à temps les besoins des enfants pour les combler. C’est ce que nous avons toujours essayé de faire et pour ne pas laisser place aux insuffisances, nous accompagnons d’abord chaque groupe et mouvement d’enfants selon leurs charisme et activités propres. C’est déjà au cœur de ces activités propres à chaque groupe que nous essayons d’insuffler l’esprit missionnaire, ce qui leur permet de se retrouver plus facilement dans le grand creuset de l’Enfance Missionnaire. C’est là qu’ils apprennent à être disciples et à faire des disciples. Chaque groupe a ses textes fondateurs et son manuel de formation. Et l’ensemble est régi également par des textes bien clairs. La structure constituée de l’aumônier, des sœurs conseillères et de la coordination diocésaine est reproduite dans chaque vicariat forain et dans chaque paroisse, ce qui permet un bon suivi. Nous mettons également un accent sur la formation des enfants et de leurs animateurs, seule gage d’une discipline ecclésiale soutenue et d’un amour indéfectible pour la mission. Avec la bénédiction du Seigneur, nous croyons que l’œuvre grandira toujours d’un aumônier à un autre à cause du travail qui se fait depuis la base.
Cellule de Communication Opm /Bénin : Il a été observé sur plusieurs paroisses que certains groupements, pour faute de connaissances, continuent de démarquer l’Enfance Missionnaire de leur groupe. Pouvez-vous faire lumière sur l’appartenance de tout groupement existant sur une paroisse à l’Enfance Missionnaire ?
Père Bertrand TOMETIN KOSSOUKPE : Il faut commencer par préciser tout de suite que l’Enfance Missionnaire n’est pas un groupe ni un mouvement mais un esprit. Beaucoup ont commis cette erreur au point où on a vu sur des paroisses ou diocèses des groupes dénommés *Enfance missionnaire* au même titre que le Madeb et le groupe Samuel par exemple. L’Enfance Missionnaire est là pour insuffler l’esprit missionnaire à tous les groupes d’enfants tout en respectant leur charisme et leur spiritualité propres. Plusieurs groupes se sont soulevés et se sont fermés, parce qu’ils ont vu dans l’Enfance Missionnaire un rival. Je voudrais donc rassurer les uns et les autres que même si on est Madeb, Samuel, choriste, lecteur etc. on se retrouve bien dans l’Enfance Missionnaire puisqu’on est appelé à la même mission que chacun accomplit différemment. Au cœur de l’Enfance Missionnaire, nous sommes donc appelés à vivre l’unité dans la diversité dans la même mission.
Cellule de Communication Opm /Bénin : Quel est votre rapport avec certains groupes de prière ayant en leur sein des regroupements ou sections d’enfants comme le Renouveau charismatique et les différentes chorales dans votre Diocèse ?
Père Bertrand TOMETIN KOSSOUKPE : Dans l’archidiocèse de Cotonou, toutes les chorales d’enfants sont organisées en union ayant à leur tête une coordination qui travaille avec l’aumônier de l’Enfance Missionnaire et le directeur de la musique sacrée. Les choristes d’enfants se reconnaissent donc membres de l’Enfance Missionnaire et jouent bien leur partition lors de nos activités diocésaines. Le Renouveau a également une section pour enfants avec des activités précises. Les enfants de cette section participent également aux activités de l’Enfance Missionnaire.
Cellule de Communication Opm /Bénin : Depuis l’arrivée de la COVID, certains groupes d’animations et de prières comme « Maman chérie » et Madeb ont pris un peu de repos. Pouvons-nous être rassurés que tous les groupes sur les paroisses ont effectivement repris les activités ?
Père Bertrand TOMETIN KOSSOUKPE : Covid 19 aura été pour nous un tueur de zèle en ce sens qu’elle a ralenti beaucoup de choses. Le temps d’inactivité des enfants, les camps et sessions des vacances passées qui n’ont pas eu lieu et la difficulté pour rassembler beaucoup d’enfants dans une activité, tout cela a refroidi l’ardeur des enfants et des animateurs. Les groupes ont repris les activités sur la plupart des paroisses mais c’est toujours difficile avec la psychose de la covid 19 à tous les niveaux. Au niveau de l’aumônerie, nous essayons d’intensifier les activités via les réseaux sociaux et la radio. Notre prière est que le Seigneur nous libère au Plus tôt de ce vilain virus afin que les activités puissent reprendre normalement.
Cellule de Communication Opm /Bénin : À chaque 15 août, le groupe « Maman Chérie » se rencontre pour prier, animer et se connaître dans le diocèse de Cotonou. Avez-vous une idée de la réalisation de cette coutume cette année ?
Père Bertrand TOMETIN KOSSOUKPE : Bien sûr, le 15 Août est la fête patronale du groupement ‘Les Enfants chéris de Maman Chérie’. Ils organisent généralement un camp à partir du 12 jusqu’au 16 Août. Jusqu’avant l’avènement de la covid 19, ils le font en deux zones et chaque zone rassemble environ sept cents enfants. Avec la covid 19, nous envisageons pour le compte de cette année, organiser l’activité en de petits groupes pour permettre quand même aux enfants de vivre ces bons moments qui commencent par leur manquer. Ce sera pareil pour les autres groupes. Je voudrais finir en citant ces paroles fortes reçu du premier aumônier de l’Enfance Missionnaire à Cotonou le Père Florent NASCIMENTO de lumineuse mémoire : *s’il y a de risques à suivre le Christ, il n’y a jamais de déception*. Malgré la covid 19, ne nous décourageons jamais, continuons la marche parce que le Christ ne nous déçoit jamais.
« De tous les enfants du monde, toujours amis. »
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