Béatification de Pauline Jaricot : Visite et témoignages du papa de Mayline, la miraculée

(Le Directeur National des OPM BÉNIN en veste noire, Mayline en blanc-vert et sa maman, sa sœur et son papa sur la photo)

Père Cosme Tayéwo ADJOMALE

« Je suis Emmanuel TRAN, papa de Mayline. Nous habitons Annecy.Repas de fête avant de déménager au sud de la France, étouffement de Mayline, soins intensifs, manque d’oxygène, arrêt cardiaque. Coma profond avec mort cérébrale imminente annoncée. Neuvaine en juin 2012 en l’honneur de Pauline Jaricot. Partie de Lyon éteinte, elle est arrivée à Nice toute transformée. Son état clinique ne correspond pas aux dossiers venus de Lyon.

Le médecin dit:  » votre fille ne mourra pas chez moi mais aura des séquelles toute sa vie et restera handicapée au lit toute sa vie »Rapidement signe de récupération, elle est revenue au grand étonnement des médecins. Mayline se retourna vers Nathalie et dit:  » maman »Capable de bouger, de se lever et de marcher quelques semaines après.Les mois avancent et Mayline reprit sa vie de petite fille sur la route de l’école. Les médecins demandent d’autres examens, le cerveau reprit ses fonctions avec une régénération extraordinaire. Cela relève d’un miracle. Un événement inédit en médecine !Nous avons commencé à connaître Pauline Jaricot grâce à Elisabeth qui avait initié la neuvaine. Moi qui n’était pas baptisé, je fis mon cheminement catéchuménal et fut baptisé 4 ans après en 2016. Puis j’ai rencontré l’archevêque pour échanger sur la question.

La situation a fortifié la foi de beaucoup d’amis et de nos proches qui doutaient dans leur foi; ils ont redécouvert la foi, ont évolué dans ce sens en voyant ce miracle.Je rencontre beaucoup de personnes qui me témoignent de l’amour.Un journaliste m’a dit ces jours-ci :  » Pauline Jaricot a porté la foi aux gens, c’est ce que vous faites aujourd’hui. Dieu est parmi nous en permanence » « 

Colloque international sur Pauline Jaricot: la délégation du Bénin doublement en joie

Le Père Gaston OGUI COSSI (Théologien) du Bénin est l’un des intervenants de ce colloque.

 »Le meilleur jour de la fête, c’est la veille ». Cette assertion se vérifie pour la délégation béninoise constituée pour participer à la béatification de Pauline Jaricot.

Père Patrick Bio, Secrétaire National


En effet, ce jour 21 Mai 2022, veille du grand rendez-vous ecclésial dans cette ville historico- spirituelle, tous les directeurs nationaux et les personnes de bonne volonté ont participé à un colloque au centre d’animation missionnaire de Valpré.
Le thème général qui a focalisé l’attention des participants est intitulé  »la fécondité d’un charisme: Pauline Jaricot et l’œuvre de la propagation de la foi ». Pour entrer dans l’intelligence de cette thématique dense de sens, d’éminentes personnalités ont été sollicitées.
L’occasion de ses assises aura permis à Mgr Georges COLOMB, Directeur national des OPM – France, d’accueillir tous les participants dans la prestigieuse salle de conférence du centre muni d’un dispositif de communication haut de gamme.

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Ensuite l’honneur est revenu à Pierre DIARRA d’introduire le colloque. L’universitaire a eu le mérite de préciser l’argumentaire des travaux dans un style simple et accessible. L’essentiel de son intervention se résume au fait qu’il faut non seulement regarder le passé mais aussi il faut que ce passé nous inspire pour une mission dynamique et réussie. De toute façon, nous aurons, présent à l’esprit, cette question essentielle qui doit être permanente et toujours actualisée:  »pourquoi faut-il évangéliser, avec et comment réaliser la mission? ».
Tour à tour Madame Catherine MASSON, cette femme chrétienne, Universitaire et auteure de plusieurs livres, est intervenue comme personne ressource pour nous parler de  »Pauline JARICOT : une femme aux nombreuses intuitines ». Toute de suite Madame Catherine a tenu à préciser le contenu de concept  »intuition » pour une compréhension éclairée et nette du sujet qui lui a été confié. En réalité, parlant de Pauline Jaricot, le professeur a tenu à nous préciser qu’elle a vécu ces intuitions dans la foi, la prière et vécu les réalités de son temps. Elle a senti les besoins de celui-ci avec la nécessité d’éveiller le sens de la solidarité qui était un besoin de son temps. Cette plongée dans la vie de Pauline a permis à la conférencière de souligner certains aspects importants de cette figure d’église, modèle de laïque engagée pour la cause de la mission. L’aspect pionnier de la vie de Pauline c’est que tout d’abord, elle se montre pionnière comme une femme. Ensuite Pauline vit et agit comme une femme. Enfin, elle a pris sa place de laïque dans le processus de mise en place de cette œuvre qui deviendra une œuvre ecclésiale d’une lumineuse inspiration.


Dans ses initiatives, Pauline s’adressait aux femmes et les embauchait dans ses œuvres. Affectueusement, Pauline appelait ses braves dames ouvrières les  »réparatrices du cœur de Jésus méprisé et marginalisé ».
Parler de Pauline Jaricot, c’est parler de l’Eglise de Saint Nizier. Église dans laquelle elle se confie définitivement à Jésus pour le service de la mission :  »Jésus, je veux souffrir et mourir avec toi ». En ce lieu, aujourd’hui elle repose. Faut-il préciser qu’elle est la fondatrice du  »Rosaire vivant ».

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Madame Bernadette TRUCHET, Directrice du centre de documentation n’a pas fait économie de parole pour nous renseigner par rapport au thème : « la propagation de la Foi: une rapide expansion ». Agrégée d’Histoire, Docteur d’Etat en Histoire, cette femme énergique, a pris la peine de préciser que  »si l’œuvre a été créée, c’est pour répondre à un besoin ». De toute façon personne ne peut nier ce besoin essentiel pour la vitalité et la visibilité de l’Eglise.

Le troisième intervenants Mr Claude Prudhomme, Agrégé d’Histoire, Docteur d’Etat, membre du comité Pontifical de Sciences historiques, intellectuel de haut vol nous a fait un inventaire de la propagation de la foi de 1622 en 1968. Au cours de cette période, il y a eu comme un changement de paradigme. Désormais, le salut est quelque chose d’urgent. Chacun doit pouvoir se dire  »je ne peux avoir accès au salut si je ne porte pas le souci du salut des autres. Il y a donc une solidarité spirituelle toujours soutenue et renouvelée qui doit nous habiter.
D’autres activités non moins importantes ont suivi.


Tous les participants malgré la densité et le temps long des interventions et échanges n’ont pas été ennuyés. Bien au contraire, riche en couleurs et informations, ce colloque nous aura permis aux un et aux autres de savoir un peu plus sur cette institution que chacune des organisations nationales gère au mieux de ses capacités.

Rappelons que le colloque est établi comme suit :

Programme

Accueil

Mgr Georges Colomb, Directeur des OPM France, Évêque de La Rochelle et Saintes

Introduction

Pierre Diarra, Docteur en théologie et en histoire des religions et anthropologie religieuse, ancien responsable France de l’UPM

Pauline Marie Jaricot. Une femme aux nombreuses intuitions

Catherine Masson, Docteur en histoire, Maître de conférences honoraire de l’Université catholique de Lille

L’Œuvre de la Propagation de la Foi : une rapide expansion

Bernadette Truchet, Docteur d’État en histoire, Responsable du Centre de documentation et d’archives des OPM et Présidente du CREDIC (Centre de recherches et d’échanges sur la diffusion et l’inculturation du Christianisme)

De la Propaganda Fide (1622) à l’Évangélisation des peuples (1968)

Claude Prudhomme, Docteur d’État en histoire, Professeur émérite de l’Université Lyon 2

Rôle des OPM au sein de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples

Père Dinh Anh Nhue Nguyen, Secrétaire général de l’Union Pontificale Missionnaire

Défis missionnaires dans les continents

Comment les intuitions de Pauline Marie Jaricot peuvent-elles nous aider à vivre aujourd’hui la mission ad gentes, la mission inter-gentes… ?

Table ronde animée par le Père Vincent Sénéchal, Supérieur général des MEP

Intervenants

Pour l’Amérique du nord:

Père Yoland Ouellet, Directeur des OPM Canada-Montréal

Pour l’Europe:

Père Anthony Chantry, Directeur des OPM Angleterre-Galles et coordinateur continental

Pour l’Afrique:

Père Vincent Mwakhwawa, Directeur des OPM Malawi et coordinateur continental

Père Gaston Ogui Cossi (Bénin), Professeur de théologie à l’UCAO, Abidjan

Pour l’Asie:

Père Pedige Basil R. Fernando, Directeur des OPM Sri Lanka et coordinateur continental

Sœur Evelyn Monteiro (Inde), théologienne

Pour l’Amérique latine:

Père Maurício Jardim, Directeur des OPM Brésil et coordinateur continental

Pour l’Océanie:

Père Brian Lucas, Directeur des OPM Australie et coordinateur continental

Conclusion

Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples

Que par les mérites de Pauline Jaricot, Dieu allume le feu de la mission en notre cœur pour que Christ soit connu, aimé et servi.

La belle amitié entre Pauline Jaricot et le saint Curé d’Ars

Ils étaient de la même région, de la même époque, et chacun pourvu d’une grande foi … Pas étonnant que ces deux-là se soient rencontrés sur terre, et se retrouvent bientôt associés dans la litanie des saints…

La première fois que le père Jean-Marie Vianney rencontre Pauline Jaricot, c’est en 1816. Pauline, âgée alors de 17 ans, est la fille d’un riche commerçant lyonnais. Son père invite souvent les prêtres voisins à déjeuner, et c’est ainsi que le curé d’Écully (proche banlieue lyonnaise) se présente un jour avec son vicaire âgé de 30 ans, le père Vianney. Lors de cette rencontre, Pauline lui raconte le récent passage de frères de Saint Jean de Dieu venus quêter pour leurs malades. Ces frères lui ont parlé d’une jeune martyre qui attirait beaucoup de monde, et faisait des miracles, et dont les ossements viennent d’être découverts à Rome. Elle s’appelle Philomène. Or le Père Vianney a également une grande dévotion pour les martyrs des premiers siècles. Nul doute qu’une belle discussion a du alors s’engager entre la jeune femme et le vicaire laissant place à une amitié spirituelle.

Devenu curé d’Ars en 1821, le Père Vianney ne rompt pas ses liens avec la famille Jaricot ni avec Pauline, et n’hésite d’ailleurs pas à leur demander un soutien financier ! Il encourage par ailleurs Pauline, qui vient lui rendre visite à Ars, à poursuivre ses œuvres de charité. La jeune femme a lancé des chaînes de prière et des collectes de dons, créant officiellement en 1822 l’œuvre de la Propagation de la foi.

Relique de sainte Philomène à Ars

Lors d’une de ses visites, Pauline offre au curé d’Ars une relique de sainte Philomène, cadeau qui remplit de joie le saint prêtre. Et comme le nombre de pèlerins ne cesse d’augmenter dans ce petit village d’Ars, le modeste curé expose la relique dans son église lui attribuant tout ce qui y arrive d’extraordinaire. En 1834, de retour d’un pèlerinage à Mugnano (Italie), Pauline lui offre cette fois une petite châsse contenant une statue de la sainte que saint Jean-Marie Vianney place dans sa chambre. Quand celle-ci prendra feu en 1857, les flammes s’arrêteront devant le reliquaire.

,,"Réchauffez plutôt ma pauvre âme par quelques étincelles de foi et d’espérance »

Et c’est en mars 1859, que Pauline Jaricot, alors âgée de 59 ans, passera une dernière fois à Ars voir son ami prêtre. Arrivée chez lui et transie de froid, le curé se précipite pour lui allumer un feu. Devant son incapacité à le faire, Pauline lui dit alors : « Monsieur le Curé, n’essayez pas de remédier au froid ; j’y suis habituée. Réchauffez plutôt ma pauvre âme par quelques étincelles de foi et d’espérance ». Au moment de repartir, il lui remet une petite Croix de bois pour méditer les mystères douloureux, puis il la bénit ; ce fut leur dernière entrevue. Le saint curé d’Ars meurt le 4 août 1859, et Pauline Jaricot, trois ans plus tard, le 9 janvier 1862, à 62 ans. L’un est devenu saint patron des prêtres, l’autre pourrait bien devenir prochainement celle des laïques engagées !

Qui est Pauline Jaricot ?

Source : ALETEIA

Où se trouvent les reliques de Pauline Jaricot ?

À l’occasion de la béatification de Pauline Jaricot ce dimanche 22 mai, on peut découvrir que la ville de Lyon est intimement liée à cette laïque consacrée du XIXe siècle. Et c’est donc à Lyon, mais sur des sites différents, que se trouvent les reliques de cette bienheureuse qui a rayonné dans le monde entier.

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Entre Lyon et Pauline Jaricot, c’est l’histoire d’une vie. Même si elle a beaucoup voyagé pour son œuvre, la Lyonnaise restera attachée à sa ville de naissance, tout au long de ses 62 ans d’existence, où elle se consacrera à la prière, à l’action, à l’aumône mais aussi à l’abnégation et aux épreuves. Relire la vie de Pauline, c’est redécouvrir la ville de Lyon : de la colline de Fourvière, où se trouve sa maison et de nombreuses affaires personnelles, aux pentes de la Croix Rousse, où son cœur est abrité dans une chapelle de l’église Saint Polycarpe, à la presqu’île et l’église de Saint-Nizier où l’on peut se recueillir aujourd’hui encore devant la tombe de Pauline.

Le cœur de Pauline

En 1815, Antoine Jaricot s’installe avec sa grande famille, Pauline (née en 1799) est la dernière de sept enfants, rue Puits Gaillot, dans le 1er arrondissement de Lyon, à deux pas de la place des Terreaux et de l’église Saint-Polycarpe, située au pied de la colline de la Croix Rousse (la colline qui travaille). En ce XIXe siècle, ce quartier est celui de l’industrie de la soie, et s’y côtoient à la fois les ouvriers, appelés les “canuts”, qui vivent dans de modestes conditions, et les négociants, de riches commerçants, dont fait partie le père de Pauline.

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C’est dans l’église Saint-Polycarpe, où la famille Jaricot, très pieuse, vient souvent prier, que Pauline va lancer un mouvement de prière et d’action en faveur des missions. Elle s’adresse aux paroissiens, et y lance ses premières collectes pour les missions « le sou de Pauline » ou « sou hebdomadaire ». L’abbé Gourdiat, alors curé de la paroisse Saint-Polycarpe, prendra ensuite en main la direction du début de l’œuvre et en deviendra le trésorier. L’église Saint-Polycarpe est ainsi considérée comme le berceau de l’œuvre de la Propagation de la Foi. C’est pourquoi, en 1889, avec beaucoup de dévotion, le cœur de Pauline Jaricot (morte en 1862) y a été transporté par Mgr Foulon, alors archevêque de Lyon. Il est aujourd’hui encore possible de se recueillir devant le cœur de Pauline, qui se situe dans une chapelle latérale, consacrée à saint François-Xavier, saint patron des missionnaires. Une plaque en marbre blanc apposée sur le mur en indique la place et y sont gravées les premières lignes du bref de Léon XIII du 13 juin 1881, « Ici repose le cœur de Pauline Marie Jaricot… »

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Des missionnaires venus de 120 pays du monde réunis à Lyon !

Du 16 mai au 23 mai, les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) tiennent leur Assemblée générale à Lyon à l’occasion de la béatification de Pauline Jaricot, fondatrice de la Propagation de la foi. Les délégués des 120 pays où les OPM opèrent, marcheront, entre autres, sur les pas de la bienheureuse lyonnaise, béatifiée le dimanche 22 mai.

Cette année pour leur Assemblée générale annuelle, plus de 120 délégués nationaux des OPM (Œuvres Pontificales Missionnaires) se retrouvent exceptionnellement à Lyon et non à Rome comme ils en ont l’habitude. Du 16 au 23 mai, ce sont ainsi des représentants de 120 pays où les OPM opèrent qui seront rassemblés quelques jours avant de participer à la béatification de Pauline Jaricot, leur fondatrice, le dimanche 22 mai à l’Eurexpo de Lyon.

Sous la houlette de Mgr Giampietro Dal Toso, les participants s’attendent à un programme dense mêlant des sessions plénières, des rencontres continentales et des déplacements sur les pas de Pauline Jaricot. Les participants iront ainsi sur la colline de Fourvière pour effectuer un pèlerinage sur les traces de Pauline Jaricot, visiter la maison où elle vécut, la maison de Lorette, puis se rendront à l’église Saint-Nizier où Pauline a connu sa « seconde conversion » à l’âge de 17 ans.

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Une célébration eucharistique présidée par Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et directeur national des OPM en France, y a été organisée ce mercredi 18 mai. Au programme également, le jeudi 19 mai, une visite à Ars, où le cardinal Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, célébrera l’Eucharistie. Les participants se rendront également au grand séminaire d’Ars pour écouter les discours du recteur du séminaire sur Pauline Jaricot et du curé d’Ars et de l’archevêque Dal Toso. Ils recevront une croix, fabriquée spécialement pour l’occasion, la reproduction de celle que Pauline reçut du saint curé d’Ars.

Colloque ouvert au publicOuvert au public, samedi 21 mai, un Colloque international, centré sur la figure de Pauline Jaricot, intitulé: « Pauline Jaricot et la mission de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples aujourd’hui » aura lieu au centre Valpré. L’occasion pour les Lyonnais de mieux découvrir la figure de la bienheureuse et de prendre conscience de son rayonnement dans le monde.

Bérengère de Portzamparc – publié le 18/05/22mis à jour le 18/05/22Du 16 mai au 23 mai, les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) tiennent leur Assemblée générale à Lyon à l’occasion de la béatification de Pauline Jaricot, fondatrice de la Propagation de la foi. Les délégués des 120 pays où les OPM opèrent, marcheront, entre autres, sur les pas de la bienheureuse lyonnaise, béatifiée le dimanche 22 mai.

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Cette année pour leur Assemblée générale annuelle, plus de 120 délégués nationaux des OPM (Œuvres Pontificales Missionnaires) se retrouvent exceptionnellement à Lyon et non à Rome comme ils en ont l’habitude. Du 16 au 23 mai, ce sont ainsi des représentants de 120 pays où les OPM opèrent qui seront rassemblés quelques jours avant de participer à la béatification de Pauline Jaricot, leur fondatrice, le dimanche 22 mai à l’Eurexpo de Lyon. Sous la houlette de Mgr Giampietro Dal Toso, les participants s’attendent à un programme dense mêlant des sessions plénières, des rencontres continentales et des déplacements sur les pas de Pauline Jaricot.

Les participants iront ainsi sur la colline de Fourvière pour effectuer un pèlerinage sur les traces de Pauline Jaricot, visiter la maison où elle vécut, la maison de Lorette, puis se rendront à l’église Saint-Nizier où Pauline a connu sa « seconde conversion » à l’âge de 17 ans. Une célébration eucharistique présidée par Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et directeur national des OPM en France, y a été organisée ce mercredi 18 mai. Au programme également, le jeudi 19 mai, une visite à Ars, où le cardinal Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, célébrera l’Eucharistie. Les participants se rendront également au grand séminaire d’Ars pour écouter les discours du recteur du séminaire sur Pauline Jaricot et du curé d’Ars et de l’archevêque Dal Toso. Ils recevront une croix, fabriquée spécialement pour l’occasion, la reproduction de celle que Pauline reçut du saint curé d’Ars. Colloque ouvert au publicOuvert au public, samedi 21 mai, un Colloque international, centré sur la figure de Pauline Jaricot, intitulé: « Pauline Jaricot et la mission de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples aujourd’hui » aura lieu au centre Valpré. L’occasion pour les Lyonnais de mieux découvrir la figure de la bienheureuse et de prendre conscience de son rayonnement dans le monde. Bien sûr, toutes les délégations, ainsi que les 13.000 personnes attendues, assisteront au point d’orgue de la semaine que constitue dimanche 22 mai la messe de béatification de Pauline Jaricot, présidée par le Cardinal Luis Antonio Tagle. L’Assemblée générale des OPM se conclura à Lyon, le lendemain avec une dernière session plénière puis une messe d’action de grâce pour la béatification de la Bienheureuse Pauline Jaricot, présidée par Mgr Edwin Mulandu, Évêque du diocèse de Mpika (Zambie) et directeur national des OPM localement.

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À l’occasion de l’ouverture de ces travaux de l’Assemblée générale, le pape François a adressé un message aux Œuvres pontificales missionnaires. « Vous êtes donc venus à Lyon parce que c’est là, il y a 200 ans, qu’une jeune femme de 23 ans, Pauline Marie Jaricot, a eu le courage de fonder une Œuvre pour soutenir l’activité missionnaire de l’Église ; quelques années plus tard, elle a créé le “Rosaire vivant”, une organisation dédiée à la prière et au partage des offrandes », a-t-il écrit. « Chers frères et sœurs qui composez l’Assemblée générale des OPM, je vous souhaite de marcher dans le sillon tracé par cette grande femme missionnaire, en vous laissant inspirer par sa foi concrète, son courage audacieux et sa créativité généreuse ».

Source : ALETEIA

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