Le Pape François se rendra au cimetière teutonique le 2 novembre 2022

Après la commémoration de tous les Saints (Toussaint) les 1ers Novembres de chaque année, les chrétiens catholiques se rendent au lendemain, les 2 Novembres, dans les cimetières pour commémorer tous les fidèles défunts (la « Fête des morts »). C’est une façon de placer symboliquement l’ensemble des défunts sous la protection des saints.

Le Pape François, pour sa part, se rendra après la messe pour la commémoration des fidèles défunts au cimetière teutonique, célébrée en la Basilique Saint-Pierre.

« C’est une tradition le jour de la commémoration de tous les fidèles défunts: le Saint-Père se rend dans un cimetière pour un moment de recueillement. Le 2 novembre prochain, François vivra ce temps de prière à l’intérieur de la Cité du Vatican, au cimetière teutonique. Il s’y rendra vers 12h30, après la messe qu’il aura célébrée à l’autel de la chaire à 11h00 en la basilique Saint-Pierre. Le lendemain, le Pape débutera le 39e voyage apostolique de son pontificat, à Bahreïn.

Officiellement rattaché à l’église Santa Maria della Pietà in Camposanto dei Teutonici, le cimetière teutonique – aussi appelé Campo Santo –  est l’unique cimetière implanté entre les murs vaticans. Il est aussi considéré comme le plus ancien cimetière allemand de Rome.

L’année dernière, François avait présidé la messe du 2 novembre au cimetière militaire français de Rome. En 2020, elle s’était déroulée à l’église du Collège pontifical teutonique de Santa Maria in Camposanto. Puis le Souverain Pontife était allé prier dans les grottes vaticanes, devant les tombes de ses prédécesseurs. » (VN)

QUE PEUT-ON RETENIR DU ROSAIRE ?

Qu’est-ce que la prière du rosaire ?
Il s’agit d’une prière récitée en quatre chapelets (initialement 3 provenant du psautier de Marie, le quatrième a été ajouté en 2002 par le pape Jean Paul II avec l’adjonction des mystères lumineux). Le rosaire nous permet de revenir sur les grands événements de la vie du Christ (appelés mystères) et de les accueillir dans notre cœur, comme le fit sa sainte mère. En se laissant pénétrer par ceux-ci, avec l’intercession de la Vierge Marie, nous demandons au Seigneur de laisser éclore en nous les fruits de ces mystères.

Cette prière est donc un mélange d’oraison (récitation des prières) et de méditation (contemplation des mystères).

Au-delà du rosaire médité, il est possible de porter une intention particulière à la récitation du rosaire ; nous pouvons ainsi faire un rosaire pour la paix, un rosaire pour les âmes du purgatoire, un rosaire pour les vocations …

Quand réciter le rosaire ?
Si nous pouvons, bien sûr, réciter le rosaire quand nous le voulons, nous n’avons pas toujours le temps de réciter cette belle et longue prière dans son intégralité. Les différentes catégories de mystères correspondent à des jours distincts de la semaine, il est donc possible de décider de méditer les mystères du jour simplement :

Mystères joyeux : lundi et samedi (ainsi que les dimanches de l’Avent)

Mystères lumineux : jeudi

Mystères douloureux : mardi et vendredi (ainsi que les dimanches du Carême)

Mystères glorieux : mercredi et dimanche

Il s’agit d’une répartition qui peut nous aider à entrer dans une pratique régulière du rosaire ; la régularité des méditations d’un mystère permettant de s’en nourrir toujours davantage. Nous n’avons jamais fini de faire le tour d’un mystère ! Mais nous pouvons également laisser l’Esprit Saint nous guider sur le choix des mystères que nous allons méditer.

Le mois d’octobre est traditionnellement le mois du rosaire ; nous fêtons d’ailleurs le 7 octobre Notre Dame du Rosaire.

Pourquoi réciter le Rosaire ?
Une prière pour apprendre à contempler le Christ et cheminer vers la sainteté
« Le rosaire est la prière qui accompagne toujours ma vie. C’est aussi la prière des simples et des saints… C’est la prière de mon cœur. » (Pape François)

« Et il fut transfiguré devant eux : son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 2). L’épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur, peut être considéré comme icône de la contemplation chrétienne. Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu’à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ; c’est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l’expérience toujours nouvelle de l’amour du Père et pour jouir de la joie de l’Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul : « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 18). » (Jean-Paul II)

« Le rosaire nous permet de contempler la vie du Christ et les moments les plus importants liés à la vie de sa Mère. C’est un merveilleux album de famille. Il passe de la joie la souffrance et se termine par une lumière éblouissante : la Résurrection. » (Père Guy Gilbert)

Une prière qui apporte la paix
« La paix, au sens humain et chrétien, cela veut dire la pénétration dans les âmes du sens de la vérité, de la justice, de la parfaite fraternité entre les peuples, qui dissipe tout danger de discorde et de confusion, qui oriente les volontés de tous et de chacun vers la doctrine évangélique, vers la contemplation des mystères et des exemples de Jésus et de Marie, devenus familiers à la dévotion universelle, vers l’effort de chaque âme, de toutes les âmes, pour pratiquer parfaitement la loi sainte, cette loi qui, en réglant l’intimité des cœurs, rectifie les actions de chacun, les fait tendre à Accomplissement de la paix chrétienne, délice de la vie humaine, avant-goût des joies sans ombre et éternelles. » (Jean XXIII)

« Si vous voulez que la paix règne dans vos familles et dans votre patrie, récitez tous les jours le chapelet avec les vôtres : le Rosaire est le parfait résumé de l’Évangile et il donne la paix à tous ceux qui le récitent… Aimez le Rosaire, récitez-le tous les jours. » (saint Pie X)

Qui était Saint François d’Assise?


Né en 1182 à Assise, en Italie centrale, Giovanni di Pietro Bernardone est fils de Pietro di Bernardone di Moriconi et de Dona Joanna Pica de Bourlémont. Ainé d’une friterie de sept enfants, il devient chevalier et mène une vie assez dissolue. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier. Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire: « Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître? » C’est pour lui le début d’une nouvelle existence, le début d’une intense introspection qui le mènera à la conversion.

Une fois rentré à Assise, son regard se transforme et s’attache au sort des pauvres. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire: « Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines ». Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l’argent de son père qui l’assigne devant l’évêque. Il renonce alors à son héritage et rend jusqu’à ses vêtements à son père sur la place publique, en déclarant qu’il n’a d’autre père que celui qui est aux cieux.

Un matin, il entend l’évangile de l’envoi en mission des disciples et décide de l’appliquer à la lettre. Il parcourt la campagne se consacrant à la prédication. Saint François suit Jésus en gagnant son pain par le travail manuel ou l’aumône. Il change son habit d’ermite pour une tunique simple. La corde remplace sa ceinture de cuir. Il tient aussi beaucoup à son Tau. Dans cet article, Aleteia raconte ce que sont devenues ses reliques (missel, tuniques, manteau, ceinture, pantoufles, le bréviaire, coussin, livre de prières et bien sûr les restes osseux).

Création de l’ordre franciscain
Des compagnons lui viennent. Ensemble, ils célèbrent et chantent la création et le respect de l’autre, aussi petit soit-il. Saint François d’Assise leur rédige une Règle faite de passages d’Évangile. En 1209, le pape Innocent III valide verbalement là Rome la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante. En 1212, saint François accueille parmi les siens Claire Offreduccio, future sainte Claire d’Assise. Ensemble, ils fondent l’Ordre des pauvres dames appelées plus tard « sœurs Clarisses » en référence à leur sainte patronne. Pour les laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé aujourd’hui « la Fraternité séculière. » Après sa rencontre avec le sultan à Damiette, il trouve l’Ordre en grandes difficultés d’unité. Il rédige donc la nouvelle Règle officielle qu’il veut donner à l’ordre.

En août 1224, François se retire avec quelques frères au monastère de l’Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il se réfugie ensuite dans une hutte près de la chapelle San Damiano et y compose son « Cantique des Créatures ». Saint François meurt le 3 octobre 1226 en laissant un testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique et à la Règle. Il est canonisé le 16 juillet 1228 par le pape Grégoire IX.

Une source d’inspiration
L’Église a reconnu plus de quarante miracles attribués à saint François d’Assise (1181-1226). Celui qui voyait Dieu en tout a inspiré de nombreux artistes : des poètes comme Dante, des peintres comme Fra Angelico, Rubens, Le Greco, des cinéastes tels que Rossellini ou encore Pasolini, des musiciens comme Olivier Messiæn, dont l’avant-dernière création musicale avant sa mort en 1992 est intitulé « François d’Assise ». Giotto di Bondone, le grand précurseur de la renaissance italienne, a même peint une fresque sur la vie du saint. Elle est située dans la basilique construite à Assise autour de son tombeau.

Modèle d’humble radicalité évangélique, c’est sous son patronage que s’est placé le pape François au soir de son élection. Et c’est aussi le jour de sa fête, le 4 octobre 2020, que le saint pontife a décidé de signer sa troisième encyclique « Fratelli tutti » à Assise.

Sa spiritualité de l’émerveillement et de la louange, de l’éblouissement devant Dieu et la beauté de sa création parle aussi à de nombreux contemporains. Ces perles de sagesse de saint François d’Assise sont d’ailleurs d’une actualité étonnante.

Marcher dans les pas de saint François d’Assise
Saint François est un saint extrêmement populaire. Nombreux sont ceux qui font des pèlerinages sur ses traces et visitent les sanctuaires marqués par sa présence. Il aide à persévérer dans la foi malgré les doutes et les faiblesses. C’est aussi grâce à lui qu’on peut apprendre à ne pas tourner le dos au Seigneur dans les moments les plus difficiles ou à être un vrai minimaliste. Auteur de nombreuses prières comme celle pour répondre à sa vocation, on lui attribue parfois aussi celles qu’il n’a jamais signé.

Saint François est connu pour être l’ami de la nature et des animaux. Mais peu de gens savent qu’il a est également « patron céleste des écologistes ». C’est le 29 novembre 1979 que Jean Paul II, par une « bulle » spéciale, a fait du saint d’Assise le « Patron des écologistes ».

Cliquez pour 👉 : Réciter cette prière inédite de saint François d’Assise

Sourcae: ALETEIA

HISTOIRE DES SAINTS CHARLES LWANGA ET SES 21 COMPAGNONS MARTYRS EN OUGANDA

Saint Charles Lwanga et ses compagnons sont les plus célèbres martyrs de l’Ouganda, catholiques et anglicans, victimes en 1886, des persécutions perpétrées à cette époque dans le pays contre les chrétiens. L’Eglise les célèbre le jour où ils furent brûlés vifs sur la colline de Namugongo. 

Histoire

Ces Saints habitaient une contrée au milieu de l’Afrique, appelée Ouganda. Personne n’y avait jamais prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l’esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.

Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l’ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d’être préparés au baptême. Le roi Mutesa s’intéressait à ce que prêchait les Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.

Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs qu’ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d’enfants près de mourir.

Après trois ans d’exil, le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n’avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu’ils avaient baptisés avant de partir, en avaient baptisé d’autres; l’apostolat s’avérait florissant. Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.

Ami et confident du roi, supérieurement doué, il aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s’emparer de son trône; les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.

«Quand j’aurai tué celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères.» Contrairement à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.

Le 25 mai 1886, six mois après l’odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l’interrogeant, Mwanga apprit qu’il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l’égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l’achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.

Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la congue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu’on les amena pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l’Ascension.

«On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel; les enfants étaient également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu’ils ne pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s’il eût été en train de jouer avec ses compagnons.» Ils sont en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre s’échelonne de l’année 1885 à 1887.

Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu’ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. «Tu sais prier?» questionna le bourreau; sur la réponse affirmative de Pontien, le bourreau lui trancha la tête d’un coup de lance. C’était le 26 mai 1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d’une centaine, répartirent les prisonniers entre eux.

Les cruels exécuteurs travailleront jusqu’au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de froid et d’insomnie, mais plus encore d’ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garottés dans des huttes, que l’immense brasier de leur suprême holocauste s’allumerait très bientôt.

Charles Lwanga, magnifique athlète d’une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d’être brûlé à part, d’une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne brûler d’abord que les pieds de sa victime. «Tu me brûles, dit Charles, mais c’est comme si tu versais de l’eau pour me laver!» Lorsque les flammes attaquèrent la région du coeur, avant d’expirer, Charles murmura: «Mon Dieu! mon Dieu!»

Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit: Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait réussi à s’enfuir de la maison pour voler au martyre! Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l’assomma d’abord d’un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.

Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la promesse d’une prompte délivrance s’ils renonçaient à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique d’apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints martyrs s’éleva calme, ardente et sereine: «Notre Père qui êtes aux cieux…» On sut qu’ils étaient morts lorsqu’ils cessèrent de prier.

Le dernier des martyrs s’appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d’aller voir le roi Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter dans un étang.

La dévotion populaire aux martyrs de l’Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964.

Qui sont ces Saints Martyrs?

  • Achille Kiwanuka († 1886), clerc
  • Adolphe Ludigo Mkasa († 1886), laïc
  • Ambroise Kibuka († 1886), laïc
  • Anatole Kiriggwajjo († 1886), laïc
  • André Kaggwa († 1886), laïc
  • Athanase Bazzekuketta († 1886), laïc
  • Bruno Seronuma (Séron Kuma) († 1886), laïc
  • Jacques Buzabalio († 1886), laïc
  • Charles Lwanga († 1886), laïc
  • Denis Sebuggwao († 1886), laïc
  • Gonzague Gonza († 1886), laïc
  • Gyavira († 1886), laïc
  • Jean-Marie Muzei († 1887), laïc. Dernier supplicié, il fut décapité, et son corps jeté dans un marécage près de Mengo, un faubourg de la capitale
  • Joseph Mkasa Balikuddembé (Joseph Mukassa) († 15 novembre 1885), laïc, premier martyr.
  • Saint Kizito (°1873 – † 1886), laïc
  • Luc Banabakintu († 1886), laïc
  • Matthias (Mulumba) Kalemba (°1836 – † 1886), laïc
  • Mbaya Tuzinde († 1886), laïc
  • Mgagga († 1886), laïc
  • Mukasa Kiriwanwu († 1886), laïc
  • Noé Mawaggali († 1886), laïc (fêté également le 31 mai)
  • Pontien Ngondwe († 1886), laïc

Sources:

Tiré de Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 305-308 — Vivante Afrique, No 234 – Bimestriel – Sept – Oct. – 1964

Wikipédia

Vatican news

Pauline Jaricot béatifiée devant des milliers d’Hommes venant de partout : le drapeau du Bénin était brandi

Les livres de Pauline Jaricot

La date du 22 Mai 2022 sera à jamais gravée dans les annales du diocèse de Lyon en particulier et de l’église catholique en général et pour cause, celle qu’on peut appeler de non droit  »la mère des missions » a été béatifiée avec l’autorisation du Saint Père, lors de l’eucharistie dominicale présidée par le Cardinal TAGLE, Préfet de la congrégation pour l’évangélisation des Peuples.

Près de 12.000 personnes se sont réunies dimanche près de Lyon dans un hall d’exposition transformé pour l’occasion en église géante pour la béatification de Pauline Jaricot, une Lyonnaise pionnière du catholicisme social.

Le rite de béatification a donné lieu à une procession durant laquelle la relique du coeur de Pauline Jaricot a été porté jusqu’à l’autel.

Née en 1799 dans une famille d’industriels de la soie, cette pionnière du catholicisme social laïque est connue pour avoir fondé l’Œuvre de la Propagation de la foi, destinée à soutenir les missions catholiques dans tous les continents, et devenue un siècle plus tard un pilier des Oeuvres pontificales missionnaires (OPM).

Selon l’archevêque de Lyon, Mge Olivier de Germay, les représentants des œuvres pontificales missionnaires de plus d’une centaine de pays étaient présents pour cet hommage à « une femme qui a vécu au 19e siècle mais qui est au fond très moderne ». Dans le public du parc Eurexpo, des participants brandissaient un drapeau polonais et des danseuses malgaches ont défilé dans les travées. Plus d’une dizaine de Béninois présents, prêtres, laïcs, religieuses avaient joyeusement brandi également leur drapeau.

Les livres de Pauline Jaricot

Le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Luis Antonio Tagle, qui préside la cérémonie, a lu une lettre en anglais du pape François acceptant que Pauline Jaricot « soit désormais appelée bienheureuse ». »

Après avoir lu la vie de Pauline Jaricot, je me suis dit qu’elle était peut-être née à Lyon en France mais qu’elle aurait aussi pu être africaine, asiatique, américaine, océanienne tant son amour, sa passion pour Jésus et pour les pauvres sont universels », avait précédemment déclaré Mgr Tagle à la presse.

A l’issue de cette lecture, le portrait de Pauline Jaricot a été dévoilé et applaudi par les fidèles, de tous âges et qui témoignaient d’une grande ferveur, entonnant les chants religieux en choeur.

Les mots de la Sœur Micheline TOWANOU, secrétaire Nationale de l’Enfance Missionnaire

« C’est une joie pour nous les Béninois de se retrouver à Lyon ce dimanche de Béatification de Pauline Jaricot notre amie missionnaire. Avec notre fanion, beaucoup se sont rapprochés de nous pour manifester leur amour pour le Bénin car ils ont eu des occasions de passer quelques années au Bénin. Beaucoup de béninois y étaient à cette solennelle célébration. Dieu soit loué. Vive la bienheureuse Pauline, vive la mission, vive le Bénin. »

Les livres de Pauline Jaricot

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :