3 jours avant la béatification de Pauline Jaricot, les délégations des 120 pays ont visité Saint Jean-Marie Vianney

Père Patrick Bio (19 mai 2022)

<<La célébration de la béatification de Pauline Jaricot donne l’occasion à la délégation constituée du Bénin de visiter des pôles spirituels d’envergure exceptionnelle. Après la chapelle des apparitions à Paray-le-Monial, c’était le tour hier de la visite de la maison de Pauline Jaricot. Ce jour 19 Mai, le cap est mis sur Ars. Nom de ville chargé de sens. L’heureuse coïncidence nous a permis de faire la visite des lieux avec tout le collectif des directeurs nationaux des OPM.

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Vrai creuset de fraternité et de communion entre églises soeurs, le circuit de Ars nous aura conduit tour à tour dans la maison, le jardin, l’église du saint curé d’Ars. Église dans laquelle il repose.  »J’ai vu, j’atteste et je crois. C’est pourquoi je rends temoignage ».
Le clou de la journée se trouve être la messe dite à 16h45, présidée par Le Cardinal Barbarin et concélébrée par 16 Évêques, plus 120 prêtres directeurs nationaux des OPM et d’une impressionnante de fidèles.
Nous retenons que les OPM sont le visage visible de la catholicité de notre église. Le visage multiracial de l’assemblée réunie dans la Basilique d’Ars nous a convaincu que Christ continu de travailler, à travers ses ministres ordonnés, dans le cœur des fidèles.
L’heureuse occasion qui nous est offerte nous a permis de nous convaincre de la réalité vitale de Jean Marie Vianney, le patron de tous les curés et l’exemple d’une vie donnée pour ramener les brebis égarées à Dieu le Père à travers le sacrement de la réconciliation.
L’appel que nous lançons de cette source de grâces c’est la reconnaissance de notre état d’être de consacrés, pour les ministres ordonnés et la reconnaissance de la valeur du sacrement de la réconciliation par tous et chacun des chrétiens.

 »Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus Christ ».
Puisse par l’intercession de Saint Jean Marie Vianney, le Seigneur nous accorder une sainteté plus grande.>>

Rappelons que Saint Jean-Marie Vianney et Pauline Jaricot sont contemporains et très amis. Ils ont eu trois rencontres historiques. Mais la 2éme rencontre est celle au cours de laquelle la future Bienheureuse Pauline consigna au Saint curé d’Ars les reliques de ste Philomène de retour de son pèlerinage à Rome.

Quelques images marquantes de la journée du 19 mai

Assemblée Générale des OPM : Le message du Pape François

Le Pape François a adressé un message aux Œuvres Pontificales Missionnaires à l’occasion de l’ouverture lundi 16 mai de leur assemblée générale à Lyon (France), ville de naissance de l’organisme. L’évêque de Rome y célèbre la figure de Pauline Jaricot, fondatrice de l’Œuvre de la Propagation de la Foi, qui sera béatifiée le 22 mai dans la capitale des Gaules.

Invitant à marcher dans le sillon de Pauline Jaricot, «grande femme missionnaire», à se laisser inspirer par «sa foi concrète, son courage audacieux, sa créativité généreuse», le Pape a d’abord évoqué les différents anniversaires en cette année 2022: le bicentenaire de Pauline Jaricot, les 400 ans de la Congrégation De Propaganda Fide, à laquelle les Œuvres Pontificales Missionnaires sont rattachées, ainsi que le centenaire de l’élévation de l’Œuvre de la Sainte Enfance et l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre, au rang de «pontificales».«Vous êtes donc venus à Lyon parce que c’est là, il y a 200 ans, qu’une jeune femme de 23 ans, Pauline Marie Jaricot, a eu le courage de fonder une Œuvre pour soutenir l’activité missionnaire de l’Église», s’est réjoui le Saint-Père dans cette lettre, mentionnant, que, quelques années plus tard, Pauline Jaricot avait créé le «Rosaire vivant», organisation dédiée à la prière et au partage des offrandes. Issue d’une famille aisée, elle est morte dans la pauvreté, a aussi rappelé le Pape.

Tout baptisé a une mission

«Pauline Jaricot aimait à dire que l’Église est missionnaire par nature, et que, par conséquent, tout baptisé a une mission, voire est une mission. Aider à vivre cette conscience est le premier service des Œuvres pontificales missionnaires», a-t-il ajouté, proposant trois aspects qui ont contribué à la diffusion de l’Évangile.

Tout d’abord, la conversion missionnaire. «La bonté de la mission dépend du chemin de sortie de soi, du désir de ne pas centrer sa vie sur soi, mais sur Jésus, qui est venu pour servir et non pour être servi», a relevé François.

La prière, première forme de mission

En ce sens, Pauline Jaricot a vu son existence comme une réponse à la compassion et à la tendre miséricorde de Dieu. «C’est là que se trouve la source de la mission, dans l’ardeur d’une foi qui n’est pas satisfaite et qui, à travers la conversion, devient imitation jour après jour, afin de canaliser la miséricorde de Dieu sur les routes du monde», a-t-il expliqué, mettant en avant pour cela le rôle de la prière, comme «première forme de mission». «Sans elle, la mission deviendrait une course en vain».

Enfin, le caractère concret de la charité: «avec le réseau de prière, Pauline a lancé une grande collecte d’offrandes sous une forme créative, en l’accompagnant d’informations sur la vie et les activités des missionnaires», a remarqué le Saint-Père.

Une semaine d’assemblée plénière à Lyon

Comme l’indique l’agence Fides, organe historique d’information des Œuvres Pontificales Missionnaires, samedi 21 mai se tiendra à Lyon un symposium spécial centré sur la figure de Pauline Jaricot, intitulé: « Pauline Jaricot et la mission de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples aujourd’hui ». L’assemblée plénière comprendra une rencontre avec le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, suivie d’une messe célébrée par Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France.Dimanche 22 mai, l’événement culminant: le cardinal Tagle présidera la Sainte Messe de béatification de Pauline Jaricot.

Ouverture officielle de l’assemblée générale des OPM mai 2022: le Bénin à l’honneur

Comme chaque année, du lundi 16 au vendredi 20 mai 2022, il sera organisé une assemblée générale des OPM. Avant l’ouverture de cette assemblée générale, le Directeur National des OPM au BÉNIN, Père Cosme Tayéwo ADJOMALE a été reçu sur les antennes de RCF pour parler des OPM au Bénin et de Pauline Jaricot vue du Bénin.À l’ouverture de l’assemblée générale, le Président des OPM, Mgr dal Toso Giampietro a fait lecture du Message du Saint-Père à tous les participants à cette assemblée. Durant la première journée, trois choses importantes ont fait objet de développement: la Foi, La Mission et l’universalité de la Mission.La mission réveille la foi ( la mission renforce la foi Redemptoris missio 2), l’Eglise est envoyée pour évangéliser, l’annonce de l’évangile n’est pas encore finie, l’universalité.

Pauline Jaricot: les documents importants pour sa béatification

Nous avons sélectionné pour vous quelques documents importants pour la béatification de Pauline Jaricot

Lyon : Qui est Mayline Tran, la jeune fille à l’origine de la béatification de Pauline Jaricot ?

Pauline Jaricot, fondatrice de l’œuvre catholique de la Propagation de la Foi, sera béatifiée le 22 mai à Lyon. A l’origine de cette béatification : Mayline Tran, une enfant dont la survie a été reconnue comme miracle par l’Eglise
Miraculeuse, Mayline Tran l’est forcément. A voir cette jolie adolescente de 13 ans échanger des sourires complices avec ses parents, on se dit qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession. Sauf que Dieu, semble-t-il, s’est déjà penché sur elle. C’est ce qu’avance l’Eglise, ainsi que les fidèles de Pauline Jaricot, cette Lyonnaise qui sera béatifiée à Eurexpo le 22 mai, et dont l’intercession est invoquée pour expliquer que Mayline soit en vie aujourd’hui.

Ce mercredi, Mayline et ses parents sont venus à l’église Saint-Polycarpe (Lyon 1) présenter le livre racontant son histoire. La jeune fille ne souhaite pas s’exprimer directement aux médias, pour éviter des débordements sur les réseaux sociaux. Alors c’est son père, Emmanuel, auteur du livre, qui raconte comment, un soir de 2012, sa fille alors âgée de 3 ans s’est étouffée avec une petite saucisse. « Elle a fait un arrêt cardiorespiratoire, je lui ai fait un massage cardiaque en attendant les secours. A l’hôpital, elle a fait plusieurs autres arrêts, et une embolie pulmonaire, avant de tomber dans le coma. Dix jours après, les examens étaient désastreux : son cerveau avait cessé de fonctionner. Tout s’écroulait », raconte-t-il, encore très ému.

Un état jugé irréversible
Le corps médical finit par annoncer l’arrêt imminent des soins de l’enfant, dont l’état est jugé irréversible et sans espoir. Les parents refusent. « Pendant ce temps, la mère d’une camarade d’école de Mayline a lancé une neuvaine, une prière durant neuf jours adressée à Pauline Jaricot », poursuit Emmanuel Tran, qui avoue avoir lui-même ressenti certains signes inexplicables à l’époque. Contrairement à son épouse, Nathalie, il n’était pas pratiquant.

La famille, qui vivait alors dans le Beaujolais, déménage à Nice où les Tran avaient prévu d’ouvrir un restaurant. Et là, presque du jour au lendemain, l’état de Mayline s’améliore. Elle ouvre les yeux : ses parents y décèlent de la vie, là où autrefois, ce réflexe neurologique ne leur montrait qu’un noir de néant. « Nathalie m’a alors dit : elle est là elle est revenue. Même s’il y avait encore des moments d’absence, son état s’améliorait rapidement. Et un jour, elle s’est tournée vers mon épouse, et elle a dit : « Maman »… »

Aucune séquelle, aucune explication médicale non plus
Un médecin était présent dans la chambre à ce moment précis. Ni lui, ni le reste de la communauté médicale n’ont pu expliquer ce rétablissement spectaculaire. Très vite, Mayline a pu se lever, marcher, reprendre sa vie sans aucune séquelle. Alors a commencé le long parcours de la reconnaissance du miracle. Un long « procès », comme on l’appelle, et qui s’est terminé il y a deux ans par la validation du pape François. « Nous, on avait vécu notre miracle depuis longtemps », sourit Emmanuel Tran. « Depuis, on a fait en sorte que Mayline ne se sente pas différente. Surtout, qu’elle ne soit pas cataloguée de folle. On l’a protégée au mieux. »

Lui-même a progressé dans son chemin de foi. « Nous sommes des personnes normales dans un monde à peu près normal », ajoute-t-il. « On peut se sentir dépassé, mais pour moi, l’important, c’est de faire comprendre que les miracles existent. On a du mal à le croire, comme moi par le passé, on a tous des doutes. C’est énorme, on le gère comme on peut, mais au final le message est très beau : tout le monde peut en bénéficier. »

Mayline écoute le récit de son père. Lorsqu’il termine et retourne s’asseoir près d’elle, elle lui adresse ses deux pouces levés. Une ado enjouée, tout à fait normale : miraculeuse, donc.

Source : 20 minutes

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