QUE PEUT-ON RETENIR DU ROSAIRE ?

Qu’est-ce que la prière du rosaire ?
Il s’agit d’une prière récitée en quatre chapelets (initialement 3 provenant du psautier de Marie, le quatrième a été ajouté en 2002 par le pape Jean Paul II avec l’adjonction des mystères lumineux). Le rosaire nous permet de revenir sur les grands événements de la vie du Christ (appelés mystères) et de les accueillir dans notre cœur, comme le fit sa sainte mère. En se laissant pénétrer par ceux-ci, avec l’intercession de la Vierge Marie, nous demandons au Seigneur de laisser éclore en nous les fruits de ces mystères.

Cette prière est donc un mélange d’oraison (récitation des prières) et de méditation (contemplation des mystères).

Au-delà du rosaire médité, il est possible de porter une intention particulière à la récitation du rosaire ; nous pouvons ainsi faire un rosaire pour la paix, un rosaire pour les âmes du purgatoire, un rosaire pour les vocations …

Quand réciter le rosaire ?
Si nous pouvons, bien sûr, réciter le rosaire quand nous le voulons, nous n’avons pas toujours le temps de réciter cette belle et longue prière dans son intégralité. Les différentes catégories de mystères correspondent à des jours distincts de la semaine, il est donc possible de décider de méditer les mystères du jour simplement :

Mystères joyeux : lundi et samedi (ainsi que les dimanches de l’Avent)

Mystères lumineux : jeudi

Mystères douloureux : mardi et vendredi (ainsi que les dimanches du Carême)

Mystères glorieux : mercredi et dimanche

Il s’agit d’une répartition qui peut nous aider à entrer dans une pratique régulière du rosaire ; la régularité des méditations d’un mystère permettant de s’en nourrir toujours davantage. Nous n’avons jamais fini de faire le tour d’un mystère ! Mais nous pouvons également laisser l’Esprit Saint nous guider sur le choix des mystères que nous allons méditer.

Le mois d’octobre est traditionnellement le mois du rosaire ; nous fêtons d’ailleurs le 7 octobre Notre Dame du Rosaire.

Pourquoi réciter le Rosaire ?
Une prière pour apprendre à contempler le Christ et cheminer vers la sainteté
« Le rosaire est la prière qui accompagne toujours ma vie. C’est aussi la prière des simples et des saints… C’est la prière de mon cœur. » (Pape François)

« Et il fut transfiguré devant eux : son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 2). L’épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur, peut être considéré comme icône de la contemplation chrétienne. Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu’à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ; c’est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l’expérience toujours nouvelle de l’amour du Père et pour jouir de la joie de l’Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul : « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 18). » (Jean-Paul II)

« Le rosaire nous permet de contempler la vie du Christ et les moments les plus importants liés à la vie de sa Mère. C’est un merveilleux album de famille. Il passe de la joie la souffrance et se termine par une lumière éblouissante : la Résurrection. » (Père Guy Gilbert)

Une prière qui apporte la paix
« La paix, au sens humain et chrétien, cela veut dire la pénétration dans les âmes du sens de la vérité, de la justice, de la parfaite fraternité entre les peuples, qui dissipe tout danger de discorde et de confusion, qui oriente les volontés de tous et de chacun vers la doctrine évangélique, vers la contemplation des mystères et des exemples de Jésus et de Marie, devenus familiers à la dévotion universelle, vers l’effort de chaque âme, de toutes les âmes, pour pratiquer parfaitement la loi sainte, cette loi qui, en réglant l’intimité des cœurs, rectifie les actions de chacun, les fait tendre à Accomplissement de la paix chrétienne, délice de la vie humaine, avant-goût des joies sans ombre et éternelles. » (Jean XXIII)

« Si vous voulez que la paix règne dans vos familles et dans votre patrie, récitez tous les jours le chapelet avec les vôtres : le Rosaire est le parfait résumé de l’Évangile et il donne la paix à tous ceux qui le récitent… Aimez le Rosaire, récitez-le tous les jours. » (saint Pie X)

Où se trouvent les reliques de Pauline Jaricot ?

À l’occasion de la béatification de Pauline Jaricot ce dimanche 22 mai, on peut découvrir que la ville de Lyon est intimement liée à cette laïque consacrée du XIXe siècle. Et c’est donc à Lyon, mais sur des sites différents, que se trouvent les reliques de cette bienheureuse qui a rayonné dans le monde entier.

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Entre Lyon et Pauline Jaricot, c’est l’histoire d’une vie. Même si elle a beaucoup voyagé pour son œuvre, la Lyonnaise restera attachée à sa ville de naissance, tout au long de ses 62 ans d’existence, où elle se consacrera à la prière, à l’action, à l’aumône mais aussi à l’abnégation et aux épreuves. Relire la vie de Pauline, c’est redécouvrir la ville de Lyon : de la colline de Fourvière, où se trouve sa maison et de nombreuses affaires personnelles, aux pentes de la Croix Rousse, où son cœur est abrité dans une chapelle de l’église Saint Polycarpe, à la presqu’île et l’église de Saint-Nizier où l’on peut se recueillir aujourd’hui encore devant la tombe de Pauline.

Le cœur de Pauline

En 1815, Antoine Jaricot s’installe avec sa grande famille, Pauline (née en 1799) est la dernière de sept enfants, rue Puits Gaillot, dans le 1er arrondissement de Lyon, à deux pas de la place des Terreaux et de l’église Saint-Polycarpe, située au pied de la colline de la Croix Rousse (la colline qui travaille). En ce XIXe siècle, ce quartier est celui de l’industrie de la soie, et s’y côtoient à la fois les ouvriers, appelés les “canuts”, qui vivent dans de modestes conditions, et les négociants, de riches commerçants, dont fait partie le père de Pauline.

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C’est dans l’église Saint-Polycarpe, où la famille Jaricot, très pieuse, vient souvent prier, que Pauline va lancer un mouvement de prière et d’action en faveur des missions. Elle s’adresse aux paroissiens, et y lance ses premières collectes pour les missions « le sou de Pauline » ou « sou hebdomadaire ». L’abbé Gourdiat, alors curé de la paroisse Saint-Polycarpe, prendra ensuite en main la direction du début de l’œuvre et en deviendra le trésorier. L’église Saint-Polycarpe est ainsi considérée comme le berceau de l’œuvre de la Propagation de la Foi. C’est pourquoi, en 1889, avec beaucoup de dévotion, le cœur de Pauline Jaricot (morte en 1862) y a été transporté par Mgr Foulon, alors archevêque de Lyon. Il est aujourd’hui encore possible de se recueillir devant le cœur de Pauline, qui se situe dans une chapelle latérale, consacrée à saint François-Xavier, saint patron des missionnaires. Une plaque en marbre blanc apposée sur le mur en indique la place et y sont gravées les premières lignes du bref de Léon XIII du 13 juin 1881, « Ici repose le cœur de Pauline Marie Jaricot… »

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