Le Pape Léon XIV a lancé un appel pressant à la paix et à la diplomatie ce dimanche 22 juin, suite aux frappes américaines sur trois sites nucléaires iraniens survenues la veille. Lors de la prière de l’Angélus, le Souverain Pontife a exprimé sa profonde inquiétude face à l’escalade du conflit régional impliquant Israël et l’Iran, soulignant l’urgence de faire taire les armes et de ne pas oublier les souffrances des populations civiles, notamment à Gaza.
Le Pape a qualifié les nouvelles du Moyen-Orient d’«alarmantes», en particulier celles concernant l’Iran, où les États-Unis ont bombardé les installations d’enrichissement nucléaire de Fordo, Natanz et Ispahan. Cette offensive américaine fait suite à l’entrée en guerre d’Israël le 13 juin. En riposte, l’Iran a lancé quarante missiles sur Israël et accusé Washington de compromettre toute solution diplomatique au dossier nucléaire. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé l’absence d’augmentation des niveaux de radiation autour des sites iraniens et a annoncé une réunion d’urgence pour ce lundi 23 juin à Vienne.
Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape Léon XIV a martelé que «aujourd’hui plus que jamais, l’humanité crie et invoque la paix». Il a insisté sur la responsabilité morale de la communauté internationale pour «arrêter la tragédie de la guerre avant qu’elle ne devienne un gouffre irréparable». Le Saint-Père a fermement rappelé que la guerre n’est jamais une solution, mais qu’elle «amplifie les problèmes et produit des blessures profondes» qui mettent des générations à cicatriser. Il a souligné qu’«aucune victoire armée ne peut compenser la douleur des mères, la peur des enfants, l’avenir volé».
Le Pape a également mis en garde contre le risque d’oublier les souffrances quotidiennes des civils dans ce scénario dramatique qui inclut Israël et la Palestine, insistant sur l’urgence d’un soutien humanitaire adéquat, notamment à Gaza. Il a exhorté les dirigeants mondiaux à privilégier la diplomatie pour résoudre les conflits, affirmant que «la diplomatie fasse taire les armes! Laissons les nations tracer leur avenir avec des œuvres de paix, et non avec la violence et les conflits sanglants!»

