Après la célébration de l’ouverture des jubilés des Œuvres Pontificales Missionnaires pour l’an de grâce 2022 à Grand-Popo le 15 janvier dernier, poursuivie à Natitingou le 07 mai passé, c’est aujourd’hui 11 juin 2022 le tour de la cité historique de Ouidah, dans l’Archidiocèse de Cotonou. Comme prévu, la messe d’action de grâce pour la béatification de Pauline Jaricot et pour les 200 ans de la Propagation de la Foi a été célébrée au Centre Catéchétique de Ouidah.
Célébrée par Monseigneur Roger HOUNGBEDJI, l’Archevêque de Cotonou, entouré par le Directeur National des OPM, Père Cosme ADJOMALE et de plus d’une vingtaine de prêtres, elle a été riche en enseignements. En effet, dans l’homélie de son Excellence, il est revenu sur les trois aspects majeurs (développés par le Pape François dans sa lettre aux directeurs des OPM lors de leur Assemblée Générale en mai 2022), trois aspects qui ont contribué à la diffusion de l’Evangile dans l’histoire des OPM : la conversion missionnaire, la prière et la charité. Pauline Jaricot étant à l’honneur, Monseigneur a invité chacun des chrétiens présents à être un modèle à la manière de Pauline Jaricot. Il n’a pas oublié de faire l’historique de sa vie.
Au terme de la messe, il a plu au Directeur National des OPM de faire entendre la voix du Pape François, à travers quelques extraits de son Message pour la Journée Missionnaire Mondiale d’octobre 2022, au sujet des 4 jubilés des OPM, dont l’un est célébré dans ce centre catéchétique au cours de cette eucharistie, qui s’est voulue action de grâce pour la béatification de Pauline Jaricot le 22 mai dernier à Lyon.
Père Cosme Tayéwo ADJOMALE, lors de son discours au centre Catéchétique de Ouidah
Dans son discours, il est revenu sur les détails explicatifs de l’année jubilaire des OPM, de l’importance de la collecte des quêtes impérées, de notre capacité à vivre le modèle de la Bienheureuse Pauline Jaricot et sans oublier de faire une doléance cruciale à Monseigneur HOUNGBEDJI « Je plaide, Excellence, pour deux choses au nom des OPM au Bénin :1-l’introduction dans les manuels de catéchèse de la Pastorale missionnaire dans ses dimensions de spiritualité, d’animation, de formation missionnaires ; comme cela se chuchote depuis quelques temps dans le milieu des OPM au sommet et au regard du pontificat en cours (‘Chiesa in uscita missionaria’, ‘Eglise en sortie missionnaire’ », termes chers au Pape François)2-le recensement dans un livre d’or des noms des vaillants catéchistes de nos diocèses, pour pérenniser leur mémoire pour un devoir de mémoire collective, on pourrait même baptiser beaucoup de salles de catéchèse ou de réunion en leurs noms comme cela se voit sur certaines paroisses mais minoritaires. »
Pour finir, il a lancé un vibrant appel pour que l’Eglise locale du Bénin redécouvre et endosse le noble manteau de Baptisés et d’Envoyés, donnant une place de choix à la dimension missionnaire dans la prière, les sacrifices et les dons pour la mission dans la pastorale globale de nos diocèses.
Comme projet à venir, le Directeur National pense à la naissance d’une jeunesse missionnaire, des familles missionnaires et pourquoi pas des malades missionnaires, qui offrent leurs souffrances pour la Mission au service de la Communion et de la Participation de tous et de toutes à l’œuvre rédemptrice du Christ, en cette année où nous réfléchissons sur le Synode sur la synodamité. Une vingtaine de personnes ont été envoyées en mission. Commencée à dix heures et dignement animée par les séminaristes du Grand Séminaire Saint Gall de Ouidah, la messe a pris fin à douze heures treize minutes.
Saint Charles Lwanga et ses compagnons sont les plus célèbres martyrs de l’Ouganda, catholiques et anglicans, victimes en 1886, des persécutions perpétrées à cette époque dans le pays contre les chrétiens. L’Eglise les célèbre le jour où ils furent brûlés vifs sur la colline de Namugongo.
Histoire
Ces Saints habitaient une contrée au milieu de l’Afrique, appelée Ouganda. Personne n’y avait jamais prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l’esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.
Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l’ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d’être préparés au baptême. Le roi Mutesa s’intéressait à ce que prêchait les Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.
Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs qu’ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d’enfants près de mourir.
Après trois ans d’exil, le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n’avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu’ils avaient baptisés avant de partir, en avaient baptisé d’autres; l’apostolat s’avérait florissant. Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.
Ami et confident du roi, supérieurement doué, il aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s’emparer de son trône; les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.
«Quand j’aurai tué celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères.» Contrairement à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.
Le 25 mai 1886, six mois après l’odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l’interrogeant, Mwanga apprit qu’il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l’égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l’achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.
Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la congue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu’on les amena pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l’Ascension.
«On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel; les enfants étaient également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu’ils ne pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s’il eût été en train de jouer avec ses compagnons.» Ils sont en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre s’échelonne de l’année 1885 à 1887.
Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu’ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. «Tu sais prier?» questionna le bourreau; sur la réponse affirmative de Pontien, le bourreau lui trancha la tête d’un coup de lance. C’était le 26 mai 1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d’une centaine, répartirent les prisonniers entre eux.
Les cruels exécuteurs travailleront jusqu’au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de froid et d’insomnie, mais plus encore d’ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garottés dans des huttes, que l’immense brasier de leur suprême holocauste s’allumerait très bientôt.
Charles Lwanga, magnifique athlète d’une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d’être brûlé à part, d’une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne brûler d’abord que les pieds de sa victime. «Tu me brûles, dit Charles, mais c’est comme si tu versais de l’eau pour me laver!» Lorsque les flammes attaquèrent la région du coeur, avant d’expirer, Charles murmura: «Mon Dieu! mon Dieu!»
Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit: Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait réussi à s’enfuir de la maison pour voler au martyre! Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l’assomma d’abord d’un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.
Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la promesse d’une prompte délivrance s’ils renonçaient à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique d’apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints martyrs s’éleva calme, ardente et sereine: «Notre Père qui êtes aux cieux…» On sut qu’ils étaient morts lorsqu’ils cessèrent de prier.
Le dernier des martyrs s’appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d’aller voir le roi Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter dans un étang.
La dévotion populaire aux martyrs de l’Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964.
Qui sont ces Saints Martyrs?
Achille Kiwanuka († 1886), clerc
Adolphe Ludigo Mkasa († 1886), laïc
Ambroise Kibuka († 1886), laïc
Anatole Kiriggwajjo († 1886), laïc
André Kaggwa († 1886), laïc
Athanase Bazzekuketta († 1886), laïc
Bruno Seronuma (Séron Kuma) († 1886), laïc
Jacques Buzabalio († 1886), laïc
Charles Lwanga († 1886), laïc
Denis Sebuggwao († 1886), laïc
Gonzague Gonza († 1886), laïc
Gyavira († 1886), laïc
Jean-Marie Muzei († 1887), laïc. Dernier supplicié, il fut décapité, et son corps jeté dans un marécage près de Mengo, un faubourg de la capitale
Joseph Mkasa Balikuddembé (Joseph Mukassa) († 15 novembre 1885), laïc, premier martyr.
Saint Kizito (°1873 – † 1886), laïc
Luc Banabakintu († 1886), laïc
Matthias (Mulumba) Kalemba (°1836 – † 1886), laïc
Mbaya Tuzinde († 1886), laïc
Mgagga († 1886), laïc
Mukasa Kiriwanwu († 1886), laïc
Noé Mawaggali († 1886), laïc (fêté également le 31 mai)
Juste après la messe de béatification de Pauline Jaricot, le Directeur National des OPM au BÉNIN, Père Cosme Tayéwo ADJOMALE, s’est exprimé pour dévoiler ses sentiments.
« Bonsoir, chers lecteurs, chers auditeurs de votre site web Mes sentiments au terme de l’assemblée générale des OPM qui s’est ouverte le 16 mai et qui sera clôturée demain 23 mai avec la béatification de Pauline Jaricot aujourd’hui, sont vraiment bons. Je rends grâce à Dieu. C’est de lui que vient toute gloire.
Comment faire pour que la mission devienne quelque chose de « partagé » par tous ? Telle a été l’idée qu’avait Pauline. Ce n’est pas comme si tout allait sur des roulettes. Elle a connu beaucoup de souffrances. Et le rosaire vivant ayant marché, la collecte pour les missions ayant marché, elle a voulu se lancer dans ce qu’on appelle communément redorer le blason de la classe ouvrière. Mais cela n’a pas marché parce que Pauline a été roulée dans la farine et donc elle a tout perdu.
Elle a tout perdu et a vécu la souffrance, même dans son sens premier à la fin de sa vie. Mes sentiments sont encore de bons sentiments, de joie, les sentiments de reconnaissance. Car le Seigneur s’est servi de sa servante comme il se sert de chacun de nous pour aller de l’avant. Je rends grâce à Dieu que tout se soit bien passé pour la délégation qui m’accompagne aussi. Vous avez vu comment le drapeau du Bénin a flotté. Je l’ai voulu et Dieu m’a aidé. Et tout s’est bien réalisé. Je parle ici des secrétaires nationaux : Père Patrick BIO, secrétaire National de l’œuvre de Saint Pierre et Sœur Micheline TOWANOU, secrétaire nationale de l’Enfance Missionnaire. Tous sont présents ici et ont vu.
Nous souhaitons qu’il y ait des retombées de cette assemblée générale. La grâce de Pauline Jaricot dans tous les sens pour le bonheur des OPM au Bénin. Nous allons continuer à prier et à prendre Pauline Jaricot comme un modèle que l’Église nous propose. Ma prière est que tous, comme baptisés, au Bénin retrouvent leur conscience missionnaire et deviennent des envoyés, des missionnaires pour aller de l’avant et travailler comme Pauline Jaricot.
Et je voudrais dire, comme cela se dit aujourd’hui dans le diocèse de Djougou, « avec Jésus et sa Sainte Mère, soyons tous Missionnaires. »
La date du 22 Mai 2022 sera à jamais gravée dans les annales du diocèse de Lyon en particulier et de l’église catholique en général et pour cause, celle qu’on peut appeler de non droit »la mère des missions » a été béatifiée avec l’autorisation du Saint Père, lors de l’eucharistie dominicale présidée par le Cardinal TAGLE, Préfet de la congrégation pour l’évangélisation des Peuples.
Près de 12.000 personnes se sont réunies dimanche près de Lyon dans un hall d’exposition transformé pour l’occasion en église géante pour la béatification de Pauline Jaricot, une Lyonnaise pionnière du catholicisme social.
Le rite de béatification a donné lieu à une procession durant laquelle la relique du coeur de Pauline Jaricot a été porté jusqu’à l’autel.
Née en 1799 dans une famille d’industriels de la soie, cette pionnière du catholicisme social laïque est connue pour avoir fondé l’Œuvre de la Propagation de la foi, destinée à soutenir les missions catholiques dans tous les continents, et devenue un siècle plus tard un pilier des Oeuvres pontificales missionnaires (OPM).
Selon l’archevêque de Lyon, Mge Olivier de Germay, les représentants des œuvres pontificales missionnaires de plus d’une centaine de pays étaient présents pour cet hommage à « une femme qui a vécu au 19e siècle mais qui est au fond très moderne ». Dans le public du parc Eurexpo, des participants brandissaient un drapeau polonais et des danseuses malgaches ont défilé dans les travées. Plus d’une dizaine de Béninois présents, prêtres, laïcs, religieuses avaient joyeusement brandi également leur drapeau.
Le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Luis Antonio Tagle, qui préside la cérémonie, a lu une lettre en anglais du pape François acceptant que Pauline Jaricot « soit désormais appelée bienheureuse ». »
Après avoir lu la vie de Pauline Jaricot, je me suis dit qu’elle était peut-être née à Lyon en France mais qu’elle aurait aussi pu être africaine, asiatique, américaine, océanienne tant son amour, sa passion pour Jésus et pour les pauvres sont universels », avait précédemment déclaré Mgr Tagle à la presse.
A l’issue de cette lecture, le portrait de Pauline Jaricot a été dévoilé et applaudi par les fidèles, de tous âges et qui témoignaient d’une grande ferveur, entonnant les chants religieux en choeur.
Les mots de la Sœur Micheline TOWANOU, secrétaire Nationale de l’Enfance Missionnaire
« C’est une joie pour nous les Béninois de se retrouver à Lyon ce dimanche de Béatification de Pauline Jaricot notre amie missionnaire. Avec notre fanion, beaucoup se sont rapprochés de nous pour manifester leur amour pour le Bénin car ils ont eu des occasions de passer quelques années au Bénin. Beaucoup de béninois y étaient à cette solennelle célébration. Dieu soit loué. Vive la bienheureuse Pauline, vive la mission, vive le Bénin. »
« Je suis Emmanuel TRAN, papa de Mayline. Nous habitons Annecy.Repas de fête avant de déménager au sud de la France, étouffement de Mayline, soins intensifs, manque d’oxygène, arrêt cardiaque. Coma profond avec mort cérébrale imminente annoncée. Neuvaine en juin 2012 en l’honneur de Pauline Jaricot. Partie de Lyon éteinte, elle est arrivée à Nice toute transformée. Son état clinique ne correspond pas aux dossiers venus de Lyon.
Le médecin dit: » votre fille ne mourra pas chez moi mais aura des séquelles toute sa vie et restera handicapée au lit toute sa vie »Rapidement signe de récupération, elle est revenue au grand étonnement des médecins. Mayline se retourna vers Nathalie et dit: » maman »Capable de bouger, de se lever et de marcher quelques semaines après.Les mois avancent et Mayline reprit sa vie de petite fille sur la route de l’école. Les médecins demandent d’autres examens, le cerveau reprit ses fonctions avec une régénération extraordinaire. Cela relève d’un miracle. Un événement inédit en médecine !Nous avons commencé à connaître Pauline Jaricot grâce à Elisabeth qui avait initié la neuvaine. Moi qui n’était pas baptisé, je fis mon cheminement catéchuménal et fut baptisé 4 ans après en 2016. Puis j’ai rencontré l’archevêque pour échanger sur la question.
La situation a fortifié la foi de beaucoup d’amis et de nos proches qui doutaient dans leur foi; ils ont redécouvert la foi, ont évolué dans ce sens en voyant ce miracle.Je rencontre beaucoup de personnes qui me témoignent de l’amour.Un journaliste m’a dit ces jours-ci : » Pauline Jaricot a porté la foi aux gens, c’est ce que vous faites aujourd’hui. Dieu est parmi nous en permanence » «
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