LES DIFFÉRENTES NOMINATIONS DANS LES DIOCÈSES AU BÉNIN : 2022

Vu le canon 521 du Code de Droit Canonique, considérant le Curé dans l’ordre sacré du presbytérat,

Vu le canon 523 du Code de Droit Canonique, confiant à l’Evêque la provision de l’office du Curé,

Vu les normes réglementant la constitution, les fonctions, les obligations et droits des vicaires paroissiaux (cc. 545-551, CIC 83),

Les évêques des diocèses du Bénin ont procédé au cours du mois de juin à des nominations.

Hommage à l’Abbé Gilbert DAGNON, 1er Directeur national des OPM au Bénin


10 ans après sa naissance au Ciel (2012 juin-2022)

Beaucoup de brillants orateurs, conférenciers se sont succédés sur cette tribune depuis hier pour faire ressortir tout ce que le Révérend Père Gilbert DAGNON a de profils humain, spirituel, ecclésial et social ; j’allais ajouter de patriotique et de républicain.
Je me suis amusé à aller, par curiosité, chercher sur le net ce que l’on dit sur le Père DAGNON, et voici le résumé de ce qui y est dit :
« Homme d’église, parolier, compositeur et homme politique béninois »
Aucune trace de ce qui justifie ma présence ici pour cette prise de parole : le passage de l’homme du 18 août 1926 à la tête d’une institution connue comme relai des lignes directrices de la pastorale missionnaire de Rome auprès de l’épiscopat béninois de la période post-indépendance.
Je ne prétends pas ajouter quelque chose à ce qui a été dit et si bien dit sinon rendre un vibrant hommage à un illustre lointain Prédécesseur à la tête et au service des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) au Bénin.
Merci aux organisateurs et organisatrices de ce Colloque pour la considération, le ‘ayessi’, comme on dit chez moi, pour l’honneur fait à notre institution.
« Souvenez-vous de vos anciens dirigeants qui vous ont annoncé la parole de Dieu. Pensez à la façon dont ils ont vécu et sont morts, et imitez leur foi. » (Hébreux 13,7)
Et si on faisait un peu d’histoire !!!
Paul VI (Pape de 1963-1978), par la Constitution Regimini Ecclesiae Universae (15 août 1967), réorganisa et adapta les devoirs de la Curie Romaine selon les directives données par le Concile Vatican II. Ainsi la Congrégation de Propaganda prit alors le nom de Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples ou « de Propaganda Fide ».
Ces années-là (1967-1968), vont signer la naissance des cellules locales des Œuvres Missionnaires devenues Pontificales en mai 1922 (il y a 100 ans) y compris dans notre pays, le Dahomey d’alors avec comme Premier Directeur national des OPM le Révérend Père Gilbert DAGNON, d’illustre mémoire en 1968.
Alors Recteur du Petit séminaire sainte Jeanne d’Arc, le futur administrateur diocésain de Cotonou, devra s’absenter pour aller représenter les OPM à Rome une fois par an, en ramenant dans ses valises des subsides accordés à notre pays.
En ce temps-là, il faut le reconnaître avec beaucoup d’admiration et d’humilité, les activités du directeur national des OPM se résumait à faire le voyage à Rome ; pas d’animations missionnaires au sens où on l’entend aujourd’hui, selon les propos du Père Dorothée Koffi HAMAOUZO, 3ème Directeur national de l’institution (1996-2007). C’est ce qui explique que beaucoup n’ont pas su cette grande responsabilité du Père DAGNON.
Du passage de l’illustre compositeur de l’Aube nouvelle, hymne national du Dahomey, le Bénin, à la tête des OPM, le Père Jacques Mahougnon AGOSSOU, 4ème Directeur national (2007-2018) dit ceci :
« Il a travaillé avec les moyens de bord, mais surtout avec son cœur et son charisme. Car ne l’oublions pas, le Père DAGNON est un homme charismatique »
Il fut remplacé en 1984 par le Père Bruno TCHOGNINOU d’Abomey.
Par ailleurs, ce que beaucoup ne savent pas ou commencent à oublier peut-être, c’est ceci : le Père Exorciste de Cotonou avait un jumeau d’ordination aussi talentueux, charismatique mais beaucoup trop rigoureux que lui, c’est le natif de Kpodji-lèmon.
L’un de ses premiers champs d’apostolat fut la paroisse de Sokponta puis sa marche vers le septentrion va se poursuivre jusqu’à Parakou où il sera tour à tour Recteur puis curé et Vicaire général : j’ai nommé le Révérend Père Georges HOUNYEME (qui m’a baptisé et envoyé au séminaire)
Je fais ici un constat : jumeaux d’ordination, l’un fut le premier directeur national des OPM et l’autre premier directeur national béninois de l’Enseignement catholique avec des réformes aussi bienfaisantes que prophétiques pour l’enseignement catholique chez nous.
Et pour moi, nommé directeur national 50 ans après le valeureux Père DAGNON, (1968-2018) cet illustre homme, et partageant la même maison avec un digne successeur du Père HOUNYEME à l’Enseignement catholique, je ne peux que m’écrier :
« De ma génération pourra-t-on dire un jour, ils n’ont pas démérité ? Oh, suis-je digne d’entrer dans la lignée des successeurs de cet illustre homme d’église, parolier, compositeur et homme politique béninois qu’est le Père DAGNON ? Suis-je digne d’entrer dans la lignée de ces hommes grands et grands hommes ? »
Comme les deux colonnes de l’Eglise, ils sont les colonnes de deux importantes institutions chez nous : OPM / Enseignement catholique.
Si l’on sait le nom autrefois donné à l’Enseignement catholique au Dahomey en temps de colonisation, Ecole des Missionnaires, alors nos deux Pères se retrouvent bien unis, l’un chargé des Ecoles et l’autre des Œuvres Pontificales Missionnaires.
J’allais finir en disant ceci :
« Mon Bon Père Gilbert DAGNON, si tu acceptes qu’on t’appelle Paul, chantre de la Mission alors ton frère Georges, que tu affectionnes tant, devient notre Saint Pierre, avec la clé du savoir. Vous êtes tous deux, les deux piliers de deux de nos institutions nationales. »
Et si tu me demandais : que veux-tu que je fasse pour toi ou obtienne pour toi, pour la Mission et pour les OPM aujourd’hui, (tout comme le prophète Elie le demandait à son disciple Elysée ? (2R2…), je répondrais sans hésiter : « Père, que je reçoive une double part de l’esprit que tu as reçu »
Père Cosme-Tayéwo ADJOMALE,
Directeur national des OPM

Pauline Jaricot béatifiée devant des milliers d’Hommes venant de partout : le drapeau du Bénin était brandi

Les livres de Pauline Jaricot

La date du 22 Mai 2022 sera à jamais gravée dans les annales du diocèse de Lyon en particulier et de l’église catholique en général et pour cause, celle qu’on peut appeler de non droit  »la mère des missions » a été béatifiée avec l’autorisation du Saint Père, lors de l’eucharistie dominicale présidée par le Cardinal TAGLE, Préfet de la congrégation pour l’évangélisation des Peuples.

Près de 12.000 personnes se sont réunies dimanche près de Lyon dans un hall d’exposition transformé pour l’occasion en église géante pour la béatification de Pauline Jaricot, une Lyonnaise pionnière du catholicisme social.

Le rite de béatification a donné lieu à une procession durant laquelle la relique du coeur de Pauline Jaricot a été porté jusqu’à l’autel.

Née en 1799 dans une famille d’industriels de la soie, cette pionnière du catholicisme social laïque est connue pour avoir fondé l’Œuvre de la Propagation de la foi, destinée à soutenir les missions catholiques dans tous les continents, et devenue un siècle plus tard un pilier des Oeuvres pontificales missionnaires (OPM).

Selon l’archevêque de Lyon, Mge Olivier de Germay, les représentants des œuvres pontificales missionnaires de plus d’une centaine de pays étaient présents pour cet hommage à « une femme qui a vécu au 19e siècle mais qui est au fond très moderne ». Dans le public du parc Eurexpo, des participants brandissaient un drapeau polonais et des danseuses malgaches ont défilé dans les travées. Plus d’une dizaine de Béninois présents, prêtres, laïcs, religieuses avaient joyeusement brandi également leur drapeau.

Les livres de Pauline Jaricot

Le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Luis Antonio Tagle, qui préside la cérémonie, a lu une lettre en anglais du pape François acceptant que Pauline Jaricot « soit désormais appelée bienheureuse ». »

Après avoir lu la vie de Pauline Jaricot, je me suis dit qu’elle était peut-être née à Lyon en France mais qu’elle aurait aussi pu être africaine, asiatique, américaine, océanienne tant son amour, sa passion pour Jésus et pour les pauvres sont universels », avait précédemment déclaré Mgr Tagle à la presse.

A l’issue de cette lecture, le portrait de Pauline Jaricot a été dévoilé et applaudi par les fidèles, de tous âges et qui témoignaient d’une grande ferveur, entonnant les chants religieux en choeur.

Les mots de la Sœur Micheline TOWANOU, secrétaire Nationale de l’Enfance Missionnaire

« C’est une joie pour nous les Béninois de se retrouver à Lyon ce dimanche de Béatification de Pauline Jaricot notre amie missionnaire. Avec notre fanion, beaucoup se sont rapprochés de nous pour manifester leur amour pour le Bénin car ils ont eu des occasions de passer quelques années au Bénin. Beaucoup de béninois y étaient à cette solennelle célébration. Dieu soit loué. Vive la bienheureuse Pauline, vive la mission, vive le Bénin. »

Les livres de Pauline Jaricot

Assemblée Générale des OPM : Le message du Pape François

Le Pape François a adressé un message aux Œuvres Pontificales Missionnaires à l’occasion de l’ouverture lundi 16 mai de leur assemblée générale à Lyon (France), ville de naissance de l’organisme. L’évêque de Rome y célèbre la figure de Pauline Jaricot, fondatrice de l’Œuvre de la Propagation de la Foi, qui sera béatifiée le 22 mai dans la capitale des Gaules.

Invitant à marcher dans le sillon de Pauline Jaricot, «grande femme missionnaire», à se laisser inspirer par «sa foi concrète, son courage audacieux, sa créativité généreuse», le Pape a d’abord évoqué les différents anniversaires en cette année 2022: le bicentenaire de Pauline Jaricot, les 400 ans de la Congrégation De Propaganda Fide, à laquelle les Œuvres Pontificales Missionnaires sont rattachées, ainsi que le centenaire de l’élévation de l’Œuvre de la Sainte Enfance et l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre, au rang de «pontificales».«Vous êtes donc venus à Lyon parce que c’est là, il y a 200 ans, qu’une jeune femme de 23 ans, Pauline Marie Jaricot, a eu le courage de fonder une Œuvre pour soutenir l’activité missionnaire de l’Église», s’est réjoui le Saint-Père dans cette lettre, mentionnant, que, quelques années plus tard, Pauline Jaricot avait créé le «Rosaire vivant», organisation dédiée à la prière et au partage des offrandes. Issue d’une famille aisée, elle est morte dans la pauvreté, a aussi rappelé le Pape.

Tout baptisé a une mission

«Pauline Jaricot aimait à dire que l’Église est missionnaire par nature, et que, par conséquent, tout baptisé a une mission, voire est une mission. Aider à vivre cette conscience est le premier service des Œuvres pontificales missionnaires», a-t-il ajouté, proposant trois aspects qui ont contribué à la diffusion de l’Évangile.

Tout d’abord, la conversion missionnaire. «La bonté de la mission dépend du chemin de sortie de soi, du désir de ne pas centrer sa vie sur soi, mais sur Jésus, qui est venu pour servir et non pour être servi», a relevé François.

La prière, première forme de mission

En ce sens, Pauline Jaricot a vu son existence comme une réponse à la compassion et à la tendre miséricorde de Dieu. «C’est là que se trouve la source de la mission, dans l’ardeur d’une foi qui n’est pas satisfaite et qui, à travers la conversion, devient imitation jour après jour, afin de canaliser la miséricorde de Dieu sur les routes du monde», a-t-il expliqué, mettant en avant pour cela le rôle de la prière, comme «première forme de mission». «Sans elle, la mission deviendrait une course en vain».

Enfin, le caractère concret de la charité: «avec le réseau de prière, Pauline a lancé une grande collecte d’offrandes sous une forme créative, en l’accompagnant d’informations sur la vie et les activités des missionnaires», a remarqué le Saint-Père.

Une semaine d’assemblée plénière à Lyon

Comme l’indique l’agence Fides, organe historique d’information des Œuvres Pontificales Missionnaires, samedi 21 mai se tiendra à Lyon un symposium spécial centré sur la figure de Pauline Jaricot, intitulé: « Pauline Jaricot et la mission de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples aujourd’hui ». L’assemblée plénière comprendra une rencontre avec le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, suivie d’une messe célébrée par Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France.Dimanche 22 mai, l’événement culminant: le cardinal Tagle présidera la Sainte Messe de béatification de Pauline Jaricot.

Qui est Pauline Jaricot ?

Histoire de Pauline Jaricot
Pauline JARICOT est née à Lyon, le 22 juillet 1799, dans une famille de soyeux lyonnais, profondément attachée à l’Eglise. Et c’est dans sa famille qu’elle entend parler des hauts faits des missionnaires. Sa vie s’écoule au cœur de Lyon, entre les paroisses de Saint Nizier et Saint Polycarpe, puis au pied de la chapelle Notre-Dame de Fourvière.

Elle connaît une enfance heureuse, imprégnée de l’affection et de la foi vive de ses parents et de ses frères et sœurs aînés. Les visites au St Sacrement et la Communion fréquente lui permettent très tôt une intimité avec le Seigneur. A l’adolescence, elle aime les plaisirs, les mondanités, l’élégance et se détourne de Dieu, lorsqu’un sermon de l’abbé Wurtz sur la vanité la bouleverse et va provoquer en elle une véritable conversion intérieure. Elle a alors 17 ans, et elle décide de consacrer toute sa vie au Seigneur . Elle se confesse, abandonne ses bijoux, s’habille comme une ouvrière. Noël 1816, elle fait vœu de chasteté dans la Chapelle de la Vierge de Fourvière à, tout en restant une laïque car qu’elle réalise qu’elle n’a pas la vocation religieuse.

Sa vie ne sera plus désormais qu’une longue montée vers Dieu. Elle puisera sa force dans la prière, l’Eucharistie, pour entreprendre ses multiples actions charitables, universelles, sans distinction de personnes. Âme de Feu, femme d’action, apôtre inlassable, elle prendra des initiatives audacieuses pour le service de l’évangélisation, pour une plus grande justice sociale, tout en redonnant, le goût de la prière. À la suite d’un appel intérieur en 1817, elle décide d’aider les pauvres et ceux qui souffrent. Pour cela Pauline recrute parmi les ouvrières de son quartier, des jeunes filles partageant son enthousiasme et fonde un groupe informel « Les Réparatrices du cœur de Jésus méconnu et méprisé ».

C’est alors qu’elle apprend par son frère Philéas, séminariste à Saint-Sulpice, que les Missions étrangères de Paris ont de sérieuses difficultés financières. Pour récolter de l’argent, Pauline et ses Réparatrices fondent une association structurée en dizaines, centaines et mille, chacun devant donner un sou par semaine pour la propagation de la foi chrétienne. C’est en 1822 que cette association devient officiellement la Propagation de la Foi, devenue aujourd’hui les Œuvres Pontificales Missionnaires. À la fin du xixe siècle, l’œuvre sera présente dans tous les pays de la Chrétienté. Ainsi Pauline Jaricot contribue au renouveau missionnaire. Entre 1819 et 1820, avec quelques amies parmi les ouvrières ou des proches, réunis par une vie de prière et d’actions charitables, elle imagine une collecte faite de la main à la main. C’est  ‘le sou de Pauline’ afin de recueillir les fonds nécessaires pour des missions. Elle met en pratique un plan basé sur le système décimal : des groupes de 10 personnes, chaque personne formant à son tour un autre groupe de 10 et ainsi de suite. Ce système s’étendra rapidement dans le monde et deviendra l’Association de la Propagation de la Foi, créée le 3 Mai 1822. En 1826, en réponse au Pape qui avait indiqué la défection de la France pour le Rosaire, Pauline Jaricot fait naître le Rosaire Vivant. Elle adopte un moyen analogue à celui de la Propagation de la Foi : 15 personnes, 15 mystères (aujourd’hui 20 mystères depuis que le Pape Jean- Paul II a ajouté les Mystères Lumineux) ; chaque associé récite une dizaine de chapelet en méditant un des mystères de la vie de Notre-Seigneur, avec l’intercession de Marie ; ce mystère est tiré au sort par une « zélatrice » responsable du groupe. Le Rosaire Vivant se répandra dans le monde entier jusqu’à nos jours. En 1835, avec le prêt de la somme correspondante donnée par un pieux notaire elle acheta le domaine « sis 24 montée Saint-Barthélemy »

Sérieusement malade du cœur, elle décide d’aller en pèlerinage à Mugnano, sur la tombe de sainte Philomène dont le culte restait encore controversé. Elle est d’abord reçue à Rome par le pape Grégoire XVI et lui demande si, au cas où elle reviendrait guérie, ce serait un miracle suffisant pour faire avancer la cause de la sainte. Le souverain pontife répond que oui, persuadé qu’il a affaire à une mourante et qu’il ne faut pas lui refuser cette consolation, comme il le confie en italien à des religieuses présentes.

Elle arrive à Mugnano après un voyage épuisant dans la chaleur du mois d’août. C’est la veille de la fête de la sainte et la foule des pèlerins se presse ; le lendemain, elle communie et défaille : on la croit morte mais elle reprend ses esprits et demande qu’on la porte jusqu’au tombeau de la sainte, et c’est alors qu’elle se trouve miraculeusement guérie. Après avoir passé quelques jours à Mugnano en prières de remerciements, elle retourne à Rome où le pape approuve son œuvre et lui donne sa bénédiction.

Le Curé d’Ars se serait alors écrié : « Ah !, mes frères, je connais, moi, une personne qui sait bien accepter les croix, des croix très lourdes, et qui les porte avec un grand amour. C’est Mlle Jaricot ».

En 1845, Pauline envisage de mettre en œuvre un plan évangélisation de la classe ouvrière. Elle achète une usine pour en faire un modèle d’esprit chrétien. Un bâtiment attenant loge les familles et à côté se trouvent une école et une chapelle. Mais mal conseillée et ayant confié la gestion à une personne malhonnête, très vite l’œuvre périclite . Elle engloutit toute sa fortune et passera le reste de ses jours dans la plus grande pauvreté, quêtant pour rembourser ses dettes. Ce sera son long chemin de Croix. En 1861, la maladie de cœur s’aggrave. Son union intime avec le Seigneur et son effacement humble lui permettront un acte de profond pardon. « Une pauvre qui n’a que Dieu seul pour ami, Dieu seul pour soutien…mais Dieu seul suffit ». Le 9 Janvier 1862, Pauline Jaricot meurt dans la misère et l’indifférence générale. Elle fut inhumée dans le caveau familial, au cimetière de Loyasse, avant que sa dépouille ne soit transférée en 1922 dans l’église Saint-Nizier, près de l’autel de la Vierge dans le transept sud. Quant à son cœur, il se trouve dans l’église Saint-Polycarpe.

C’est le 18 juin 1930 que Sa Sainteté Pie XI introduisait la cause de béatification de Pauline-Marie Jaricot, fondatrice de l’Œuvre de la Propagation de la Foi

Le pape Jean XXIII la déclare vénérable en 1963. Sa mémoire est fixée au 9 janvier.

A la suite de Pauline Jaricot  qui a nourri son énergie pour le service de l’évangélisation dans l’union à Dieu, elle nous engage à l’action, puisée dans la contemplation, dans l’intimité avec le Christ, et dans l’Eucharistie.



Enquête sur les vertus

C’est le 18 juin 1930 que Sa Sainteté Pie XI traçait le Placet Achilleo au bas du document qui introduisait en Cour de Rome la cause de béatification de Marie Pauline Jaricot, fondatrice de l’Œuvre de la Propagation de la Foi[10].

En 1963, le pape Jean XXIII reconnaît l’héroïcité de ses vertus et la déclare vénérable.

Le diocèse de Lyon a fait savoir le 1er octobre 2021 qu’elle serait proclamée « Bienheureuse » le 22 mai 2022.

Reconnaissance d’un miracle

Au cours de l’année 2012, année jubilaire de Pauline Jaricot (pour le cent cinquantième anniversaire de son décès), la petite Mayline Tran, âgée de trois ans, perd connaissance à la suite d’un étouffement lié à un mauvais transit de nourriture. L’enfant, hospitalisée dans un état désespéré après une asphyxie et un arrêt cardiovasculaire de vingt minutes, est considérée comme perdue. Malgré l’arrêt des traitements par les médecins, la famille refuse l’arrêt de l’alimentation artificielle. Une neuvaine à Pauline Jaricot est récitée. Peu après, la petite fille se réveille mais avec un état cérébral très dégradé, ouvrant à un pronostic d’état végétatif sans espoir. Pourtant, elle connaît contre toute attente une guérison totale[11].

Une enquête diocésaine sur la guérison présumée a été instruite auprès du Tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Lyon du 20 juillet 2018 au 28 février 2019, dont les actes ont été déposés à la Congrégation pour la cause des saints. Le dossier a été transmis à la commission médicale, qui a validé le caractère inexplicable de la guérison.

Le 26 mai 2020, le pape François reconnaît authentique la guérison attribuée à l’intercession de Pauline Jaricot, ouvrant la voie à sa béatification[12]. Le 4 octobre 2021[13], le secrétaire général des Œuvres pontificales missionnaires annonce officiellement que Pauline Jaricot sera solennellement proclamée bienheureuse le 22 mai 2022 lors d’une Messe célébrée par le cardinal Luis Antonio Tagle à l’Eurexpo de Lyon.

Culte

Afin de faciliter l’accès des fidèles à sa tombe, sa dépouille est exhumée du cimetière de Loyasse en 1922, et transférée dans l’église Saint-Nizier, près de l’autel de la Vierge dans le transept sud. Quant à son cœur, il se trouve dans l’église Saint-Polycarpe.


Sources :
-Vatican News
-Nominis
https://paulinejaricot.opm-france.org/
-https://lyon.catholique.fr/

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